8 avril 2025

Ma ville


Ma ville sent les hydrocarbures, 

Elle est parcourue chaque jour

Par des milliers de voitures.

Ce soir, nous avions une réunion publique, 

Animée, passionnée. 

Les gens, cette ville qui sent les hydrocarbures, 

Ils l'aiment d'amour. 

Pourtant, ils ont des mots durs : 

Les gens roulent trop vite, partout, il y a des ordures. 

Les gens sont dégueulasses, 

Mais moi, je ramasse. 

Le bruit des motos, les oreilles qu'on nous casse, 


Les dealeurs, au coin des rues, les chiens de la casse...

Mais si tout le monde y met du sien, 

Si l'on se tend la main, 

Si, aux jeunes, on apprend ce qui est bien, 

Alors, tout ira mieux, demain. 

Moi aussi, j'aime ma ville. 

Chaque jour, je la sillonne, 

À pied, 

En voiture, 

Avec mon chien. 

J'aime son architecture 

Diverse, 

Bigarrée,

Inégale. 


J'aime ses trottoirs usés, 

Ses commerces à l'ancienne, 

Ses arbres tordus. 

J'aime surtout les gens qui y vivent, 

Qui disent quand ça ne va pas, 

Qui disent ce en quoi ils croient et pourquoi, 

Pour rien au monde, 

Ils changeraient d'endroit. 

Je viens d'ailleurs, pourtant, moi. 

Mais je comprends qu'on aime cette cité industrieuse, 

Traversée par les usines de briques et par le Doubs. 

Du rouge, du bleu et le vert de l'espoir. 

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