Il n'est pas évident d'effacer le soupçon de condescendance qui se dégage de cette entrée en matière.

Et c'est là que Valls, tel un Jean-Claude Vandam tout en force et en souplesse, nous livre son grand écart permanent : il faut que la gauche relève la tête, pour faire face à Fillon. Et pour cela, il faut plus d'Etat, plus de services publics. Bien. Il faut aussi que la France reste concurrentielle dans un contexte économique mondialisé. Pour cela, il faut plus de flexibilité, un coût du travail plus bas. Ah. Et puis il faut aussi qu'on sache mieux se protéger, il faut du Made in France. Bon. Et il faut aussi plus d'Europe. Une Europe fermée, avec des frontières. Oui.
La primaire ne fait que commencer et nous allons attendre les discours des autres candidats. Cependant, au plan local, nous avons bien entendu que Frédéric Barbier était disponible pour soutenir Valls...et plus si affinités ?
Et pour finir, celle qui fait le buzz aujourd'hui, c'est Hervée de Lafond qui a interpellé vivement l'homme d'Etat, en lui demandant de faire en sorte que la primaire de la gauche soit vraiment ouverte, qu'elle inclue Mélenchon et Macron. Et que c'était à lui d'aller parler avec ces deux dissidents pour que les deux gauches "irréconciliables" puisse faire le poids contre la droite.
Alors que Valls s'est débarrassé de cette belle grande gueule - un peu embarrassante quand même -, par une pirouette "Allez l'engueuler lui, Jean-Luc Mélenchon", elle a terminé par une phrase libératoire : "Non, mais ça vous fait du bien de vous faire engueuler !" C'est ça aussi, de rencontrer des "vrais" gens, non ?
CC
J'attendais un peu de tes réactions. Merci Céline.
RépondreSupprimerJe regarde toujours du côté d'Audincourt pour me faire une opinion, car autour de moi c'est effectivement le 49.3 qui ne passe pas entre autres.
Le reste tu le définis très bien.
Je suis comme l'ensemble du public dans la salle, j'attends de voir les autres propositions.
Amicalement.