Certains râlent, sur les réseaux sociaux, parce que le PS a inhumé le pauvre Jean Jaurès, aujourd'hui, centième anniversaire de sa mort, pour en faire un objet de commémoration nationale.
A vrai dire, qu'une fois de temps en temps, on révise (ou l'on vise) qui était Jaurès, ça n'a rien d’effarant, je trouve.
Pour la plupart de nos concitoyens, Jaurès, c'est le nom d'un square, d'une rue ou d'une place. Tenez, à Chambéry, c'est le nom de l'avenue avec les priorités à droite, celle où l'on passe toujours le jour de son permis de conduire.
Jaurès, c'était celui qui ne voulait pas de la guerre, en 1914. On l'a tué pour ça. On aurait mieux fait de l'écouter.
Alors le ressortir un petit coup des livres d'Histoire aujourd'hui, se dire qu'il avait raison de ne pas vouloir de la guerre, ça ne peut pas faire de mal...
CC
31 juillet 2014
30 juillet 2014
La bise, Pierrot
On a beau dire ce qu'on veut, on a beau penser ce qu'on peut, c'est toujours mieux d'avoir un commissaire européen aux affaires économiques français plutôt qu'allemand.
On a beau dire ce qu'on veut, on a beau penser ce qu'on peut, je préfère que ce soit quelqu'un qui habite près de chez moi et à qui je serre la pince de temps en temps. Parfois, même, il me fait la bise, c'est dire...
Sérieusement, je pense qu'il n'est pas mauvais pour les intérêts français (et locaux, pour ma part) d'avoir quelqu'un de si bien placé à Bruxelles. Je pense même que c'est une fonction taillée pour lui : il n'est pas le moins cultivé, le moins profond de nos politiques. Succéder à des gens comme Barnier ou Delors n'est pas à la portée de tout le monde et je crois qu'il en a la carrure.
Par ailleurs, je suis allée en reconnaissance dans cette belle ville Belge et la qualité de la bière est excellente. Alors toutes mes félicitations à Pierre Moscovici.
CC
On a beau dire ce qu'on veut, on a beau penser ce qu'on peut, je préfère que ce soit quelqu'un qui habite près de chez moi et à qui je serre la pince de temps en temps. Parfois, même, il me fait la bise, c'est dire...
Sérieusement, je pense qu'il n'est pas mauvais pour les intérêts français (et locaux, pour ma part) d'avoir quelqu'un de si bien placé à Bruxelles. Je pense même que c'est une fonction taillée pour lui : il n'est pas le moins cultivé, le moins profond de nos politiques. Succéder à des gens comme Barnier ou Delors n'est pas à la portée de tout le monde et je crois qu'il en a la carrure.
Par ailleurs, je suis allée en reconnaissance dans cette belle ville Belge et la qualité de la bière est excellente. Alors toutes mes félicitations à Pierre Moscovici.
CC
29 juillet 2014
Ne pas parler de la Palestine et d'Israël
Il me paraît évident qu'il est de bon ton de ne rien dire du conflit du Moyen-Orient sur les blogs.
Depuis que je suis née, et ce n'est pas d'hier, on a sans cesse à faire à ce conflit, de manière cyclique et régulière. On peut dire ce qu'on veut, on a une sorte de combat de David et Goliath, avec un petit qui agace un gros qui maintient le petit par la force dans une misère insupportable, tout en se faisant passer pour la victime...Bref, un peu comme quand un grand dans la cour de récré tape sur un petit et vient se plaindre parce que le petit lui met des coups de pieds dans les mollets. Et quand on est prof, on sait bien qu'il est impossible de savoir qui a commencé, pourquoi et comment juger de manière équitable cette situation : oui, le gros n'a pas à taper sur le petit, il doit être puni. Non, le petit ne doit pas donner des coups de pieds dans les mollets de l'autre, même si c'est pour se défendre...Doit-il être pardonné parce qu'il est petit ?
Je sais bien que cette métaphore enfantine est légère pour parler d'un conflit qui fait des morts. Mais l'immaturité, par contre, me semble à peu près semblable à celle des gamins pendant la récré.
Qui suis-je pour en juger ? Il convient donc de ne pas en parler, parce que sur internet, ça dégénère bien vite : le point Godwin est atteint avant même que la discussion commence, évidemment.
Ceci n'est pas un billet de blog qui parle de la Palestine et d'Israël.
CC
Depuis que je suis née, et ce n'est pas d'hier, on a sans cesse à faire à ce conflit, de manière cyclique et régulière. On peut dire ce qu'on veut, on a une sorte de combat de David et Goliath, avec un petit qui agace un gros qui maintient le petit par la force dans une misère insupportable, tout en se faisant passer pour la victime...Bref, un peu comme quand un grand dans la cour de récré tape sur un petit et vient se plaindre parce que le petit lui met des coups de pieds dans les mollets. Et quand on est prof, on sait bien qu'il est impossible de savoir qui a commencé, pourquoi et comment juger de manière équitable cette situation : oui, le gros n'a pas à taper sur le petit, il doit être puni. Non, le petit ne doit pas donner des coups de pieds dans les mollets de l'autre, même si c'est pour se défendre...Doit-il être pardonné parce qu'il est petit ?
Je sais bien que cette métaphore enfantine est légère pour parler d'un conflit qui fait des morts. Mais l'immaturité, par contre, me semble à peu près semblable à celle des gamins pendant la récré.
Qui suis-je pour en juger ? Il convient donc de ne pas en parler, parce que sur internet, ça dégénère bien vite : le point Godwin est atteint avant même que la discussion commence, évidemment.
Ceci n'est pas un billet de blog qui parle de la Palestine et d'Israël.
CC
1 juillet 2014
La classe politique en garde à vue
Nicolas Sarkozy est en garde à vue. Malheureusement, c'est encore un politique qui décrédibilise la politique. C'est encore une affaire qui éloigne les gens des urnes : tous pourris, tous, jusqu'au plus hauts placés. Et si celui-là l'est, alors les autres, sûrement, aussi.
Ce qui est désespérant, en plus, c'est qu'il aura de bons avocats, qu'il s'en tirera, qu'il reviendra. On n'est jamais mort, en politique. On revient, même avec toutes ses casseroles.
D'un autre côté, il y a des gens honnêtes et scrupuleux qui font de la politique au sens noble. Oui, ça existe, j'en connais...Si je n'étais pas d'une modestie maladive, je dirais que j'en fais partie. Certes, c'est au niveau local...Mais ça me laisse de l'espoir, moi qui suis sans doute très naïve...Pourquoi, si ceux-là sont honnêtes, les autres ne le seraient pas ? C'est le même raisonnement...
Je ne suis pas partisane de Sarkozy, évidemment, avec tout ce que je lui ai mis pendant 5 ans sur mon blog...Mais j'aurais tort de me réjouir des déboires d'un ancien président de la République, parce que je veux encore croire à la démocratie.
CC
Ce qui est désespérant, en plus, c'est qu'il aura de bons avocats, qu'il s'en tirera, qu'il reviendra. On n'est jamais mort, en politique. On revient, même avec toutes ses casseroles.
D'un autre côté, il y a des gens honnêtes et scrupuleux qui font de la politique au sens noble. Oui, ça existe, j'en connais...Si je n'étais pas d'une modestie maladive, je dirais que j'en fais partie. Certes, c'est au niveau local...Mais ça me laisse de l'espoir, moi qui suis sans doute très naïve...Pourquoi, si ceux-là sont honnêtes, les autres ne le seraient pas ? C'est le même raisonnement...
Je ne suis pas partisane de Sarkozy, évidemment, avec tout ce que je lui ai mis pendant 5 ans sur mon blog...Mais j'aurais tort de me réjouir des déboires d'un ancien président de la République, parce que je veux encore croire à la démocratie.
CC
Inscription à :
Articles (Atom)