Parfois, mes élèves, je les accrocherais bien au portemanteau. Mais il arrive qu'ils décrochent. Pas leur téléphone en classe, sinon, je leur prends pour le revendre sur le bon coin.
Le décrochage scolaire - un peu de sérieux, tout de même - c'est un vrai problème de notre système scolaire. En fait, moi, personnellement, je pense que c'est parce que l'école n'est pas du tout adaptée à tous les enfants. C'est normal : tout le monde n'est pas fait pour manier l'allitération et l'oxymoron, non !
Vincent Peillon s'est attaqué à ce problème du décrochage. Il pense comme moi : "L’une des causes du décrochage, c’est un système éducatif qui est parfois violent à l’égard d’un certain nombre d’enfants."
Cette année, donc, les chiffres sont favorables : 20 000 élèves ont été "raccrochés", contre 9000 en 2012. C'est bien, on ne peut que s'en réjouir. Il faut que les élèves sortent avec une formation même minimum, surtout professionnelle. Il faut donc que le collège unique ne soit plus une fatalité. Mais c'est un autre débat, sans doute, pas d'actualité.
Mais si on veut dépasser l'objectif des 25 000 l'année prochaine et diviser leur nombre par deux avant la fin du quinquennat, il va falloir du lourd ! Et si vous voyiez comme mes 3e sont heureux d'aller en stage la semaine prochaine...
CC
Cette intro, mais c'était digne de Raymond Devos ! :p
RépondreSupprimerUne bonne accroche, dans un billet de blog, c'est capital !
RépondreSupprimertu as toujours les bonnes statistiques, ;-)
RépondreSupprimerPersonnellement je fais confiance à Vincent PEILLON, pour une fois que l'on a un ministre qui connaît les problèmes scolaires et qui veut agir vite et bien, laissons-lui une chance de faire ses preuves, notamment sur la nouvelle politique qu'il tente de mettre en oeuvre dans les ZEP. Je suis d'accord avec lui quand il veut dégager des heures d'enseignement au profit d'heures d'organisation, de concertation entre professeurs. Organiser des activités en petits groupes, des séquences de travail, de diversifier la manière d'enseigner est un réel progrès. Il est évident que tous les élèves ne sont pas formatés de la même manière et entrer dans un moule préconçu n'est pas chose facile, d'autant plus que leurs préoccupations premières ne sont pas forcément l'école, elles peuvent être d'ordres divers : familliales, sociales, financières etc.... Essayer d'enrayer le décrochage scolaire est une noble cause, je lui souhaite de réussir ce défit.
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