Je devrais écrire un peu sur ce blog : les statistiques de fréquentation chutent presque autant que les sondages de popularité de Hollande.
Pourtant, Hollande n'est pas si mauvais : quand Chirac en faisant autant (c'est à dire quand on ne le voyait pas dans les médias) il grimpait dans les sondages presque autant que le montant de la retraite chapeau d'un pdg d'une boîte qui licencie. Quand Sarkozy faisait l'inverse, c'est à dire quand on le voyait à la télé matin, midi et soir, il chutait dans les sondages. Je crois que les sondages ne veulent rien dire ou que les Français ne savent pas ce qu'ils veulent.
Bref, l'actualité m'inspire moyennement. J'ai l'impression qu'en ce moment, on trouve chez les politiques les boucs-émissaires qui nous manquaient. Il faut dire que jusque là, il n'y avait que les noirs, les arabes, les roms, les pédés, les gouines, les juifs, les chinois, les vaccins, les vieux, les jeunes, les pesticides, le réchauffement climatique et la neige. Ouf, on a failli manquer.
CC
27 novembre 2013
14 novembre 2013
Le président devrait-il être autoritaire ?
Hier, j'ai passé mon après-midi en conseil de classe pour mes 3e. C'est intéressant, les 3e : ils sont à un âge où il faut faire, déjà, un choix sur son avenir. Il faut faire un stage en entreprise et choisir une orientation.
J'ai été très surprise, comme à chaque fois, de découvrir les souhaits de quelques uns des plus rétifs à l'autorité, des plus pénibles en cours : ils veulent généralement devenir militaire, gendarme ou policier. Ils sont en recherche d'autorité alors qu'ils sont ceux qui sont le plus en conflit avec toute autorité, que ce soit celle de leurs parents ou celle de leurs professeurs.
Cela m'a fait penser à cet étrange reproche que l'on fait à Hollande : "pas assez ferme, pas de cap, pas capable de taper du poing sur la table, mou, pas assez autoritaire..." Alors, comme ça, on recherche un chef, quelqu'un qui nous mette la fessée ? Qui nous en fasse baver des ronds de chapeau, qui nous mène à la baguette ? Vraiment ? C'est pour cela qu'on élit un président, en démocratie ?
Ah bon !?
Je crois surtout que ceux qui se conduisent aujourd'hui comme des sales gosses, se permettant à peu près tout, ayant décidé, après que Brice Hortefeux leur a montré l'exemple, qu'on pouvait tenir des propos racistes, malgré la loi, s'autorisant maintenant les insultes homophobes, après que Frigide et Christine ont montré la voie, attendent en effet qu'on leur montre clairement les limites qu'imposent la démocratie. Mais je ne crois pas que ce soit le rôle d'un président : il se doit de rester digne et ne pas intervenir sur tout et n'importe quoi comme le faisait le précédent. La justice est là pour faire respecter la loi.
Chacun son métier et les moutons seront bien gardés...
CC
J'ai été très surprise, comme à chaque fois, de découvrir les souhaits de quelques uns des plus rétifs à l'autorité, des plus pénibles en cours : ils veulent généralement devenir militaire, gendarme ou policier. Ils sont en recherche d'autorité alors qu'ils sont ceux qui sont le plus en conflit avec toute autorité, que ce soit celle de leurs parents ou celle de leurs professeurs.
Cela m'a fait penser à cet étrange reproche que l'on fait à Hollande : "pas assez ferme, pas de cap, pas capable de taper du poing sur la table, mou, pas assez autoritaire..." Alors, comme ça, on recherche un chef, quelqu'un qui nous mette la fessée ? Qui nous en fasse baver des ronds de chapeau, qui nous mène à la baguette ? Vraiment ? C'est pour cela qu'on élit un président, en démocratie ?
Ah bon !?
Je crois surtout que ceux qui se conduisent aujourd'hui comme des sales gosses, se permettant à peu près tout, ayant décidé, après que Brice Hortefeux leur a montré l'exemple, qu'on pouvait tenir des propos racistes, malgré la loi, s'autorisant maintenant les insultes homophobes, après que Frigide et Christine ont montré la voie, attendent en effet qu'on leur montre clairement les limites qu'imposent la démocratie. Mais je ne crois pas que ce soit le rôle d'un président : il se doit de rester digne et ne pas intervenir sur tout et n'importe quoi comme le faisait le précédent. La justice est là pour faire respecter la loi.
Chacun son métier et les moutons seront bien gardés...
CC
12 novembre 2013
Mère Patrie
Alors que certains blogueurs de droite semblent penser que voter à gauche se résume à penser "Ouh ! là ! là ! La guerre, c'est mal", j'éprouve le besoin de parler de cette malle pleine de photos et de souvenirs que j'ai ouverte le week-end dernier alors que j'étais en Savoie, chez ma mère.
Il y avait là les médailles en toc que mes arrières-grands-pères avaient ramenées de la Grande Guerre, leurs carnets de soldat, les tickets de rationnement utilisés par leurs familles, les quelques cartes postales qui disaient toujours que "Tout va bien" et que les colis envoyés avaient fait du bien au moral. Et puis ensuite, il y avait quelques photos d'après-guerre : ces hommes avaient vieilli trop vite, l'un est devenu alcoolique pour mieux supporter les cauchemars qui le hantaient et l'autre, amaigri et malade, est mort bien trop jeune à cause des gaz respirés dans les tranchées.
Ce sont en effet des histoires terribles : c'est mon grand-père qui s'est retrouvé tout seul avec sa mère, alors qu'il n'avait que 9 ou 10 ans, pour s'occuper de la ferme et trouver à manger. C'est ma grand-mère, effrayée par l'alcool, ayant subi un père violent...
Les commémorations d'aujourd'hui ne sont pas des moments de haine et de revanche. On se souvient des morts, de toutes les histoires familiales que l'on partage. Ce n'est pas si loin de nous. Une de mes arrière-grand-mère est morte en 1986, j'avais déjà 8 ans. Elle était née en 1902, elle n'avait que 12 ans au début de la première guerre.
C'est un moment où l'on fait tous partie de la même famille, au fond. Ne dit-on pas la "Mère Patrie" ?
CC
Il y avait là les médailles en toc que mes arrières-grands-pères avaient ramenées de la Grande Guerre, leurs carnets de soldat, les tickets de rationnement utilisés par leurs familles, les quelques cartes postales qui disaient toujours que "Tout va bien" et que les colis envoyés avaient fait du bien au moral. Et puis ensuite, il y avait quelques photos d'après-guerre : ces hommes avaient vieilli trop vite, l'un est devenu alcoolique pour mieux supporter les cauchemars qui le hantaient et l'autre, amaigri et malade, est mort bien trop jeune à cause des gaz respirés dans les tranchées.
Ce sont en effet des histoires terribles : c'est mon grand-père qui s'est retrouvé tout seul avec sa mère, alors qu'il n'avait que 9 ou 10 ans, pour s'occuper de la ferme et trouver à manger. C'est ma grand-mère, effrayée par l'alcool, ayant subi un père violent...
Les commémorations d'aujourd'hui ne sont pas des moments de haine et de revanche. On se souvient des morts, de toutes les histoires familiales que l'on partage. Ce n'est pas si loin de nous. Une de mes arrière-grand-mère est morte en 1986, j'avais déjà 8 ans. Elle était née en 1902, elle n'avait que 12 ans au début de la première guerre.
C'est un moment où l'on fait tous partie de la même famille, au fond. Ne dit-on pas la "Mère Patrie" ?
CC
11 novembre 2013
Il y a des choses qu'on ne peut pas faire
C'est simple : il y a des choses qu'on ne peut pas faire.
J'ai pourtant été assez critique avec le gouvernement précédent. Tout est encore en ligne, il suffit de lire. J'ai très souvent blâmé l'action et les discours de Sarkozy. Je n'ai jamais cédé à la critique facile sur le physique genre "nabot...", je n'ai jamais remis en cause la présence du président à la tête de l'Etat. Nous sommes un pays démocratique, on a des règles claires : quand on élit quelqu'un pour 5 ans, il est normal que le mandat soit effectué jusqu'au bout. Au bout d'un an, dire "Oh ! Ben, non, finalement, on n'en veut plus de celui-là...", ça ressemble à quoi ? A un caprice ?
Bref, ceux qui se sont amusés à siffler durant la minute de silence, ce matin sur les Champs, pendant la cérémonie de commémoration du 11 novembre, toute honte bue, se réclamant en plus de la Patrie, ont franchi la ligne de l'admissible.
Aujourd'hui, j'ai même arrêté de suivre une personne que j'ai déjà rencontrée, une "copine" blogueuse, une "amie" facebook, une "suiveuse" twitter. Soutenir des abrutis qui sifflent pendant une cérémonie du 11 novembre, c'est juste inadmissible. Même pas besoin d'expliquer pourquoi. C'est une évidence. Même si certains ne comprendront pas. Pauvres gens...
CC
J'ai pourtant été assez critique avec le gouvernement précédent. Tout est encore en ligne, il suffit de lire. J'ai très souvent blâmé l'action et les discours de Sarkozy. Je n'ai jamais cédé à la critique facile sur le physique genre "nabot...", je n'ai jamais remis en cause la présence du président à la tête de l'Etat. Nous sommes un pays démocratique, on a des règles claires : quand on élit quelqu'un pour 5 ans, il est normal que le mandat soit effectué jusqu'au bout. Au bout d'un an, dire "Oh ! Ben, non, finalement, on n'en veut plus de celui-là...", ça ressemble à quoi ? A un caprice ?
Bref, ceux qui se sont amusés à siffler durant la minute de silence, ce matin sur les Champs, pendant la cérémonie de commémoration du 11 novembre, toute honte bue, se réclamant en plus de la Patrie, ont franchi la ligne de l'admissible.
Aujourd'hui, j'ai même arrêté de suivre une personne que j'ai déjà rencontrée, une "copine" blogueuse, une "amie" facebook, une "suiveuse" twitter. Soutenir des abrutis qui sifflent pendant une cérémonie du 11 novembre, c'est juste inadmissible. Même pas besoin d'expliquer pourquoi. C'est une évidence. Même si certains ne comprendront pas. Pauvres gens...
CC
3 novembre 2013
Bonnets rouges et rouges bonnets ?
Comme d'habitude, je ne comprends rien.
J'avais bien vaguement entendu, depuis la retraite de mes vacances, qu'Ayrault avait suspendu l'application de la loi sur l'Ecotaxe votée par la droite.
J'avais compris que faire une pause dans les nouvelles taxes après toutes celles que Sarko nous avait infligés durant 5 ans et les quelques autres ajoutées par le gouvernement actuel pouvait être de bon augure : cela devait faire plaisir aux camionneurs.
Et puis hier ou avant-hier, j'ai entendu que des bretons avaient troqué leurs chapeaux ronds contre des bonnets rouges en protestation contre l'Ecotaxe. Alors, je me suis dit que les informations n'avaient sans doute pas été relayées jusqu'aux contrées reculées du Finistère intérieur...En cas de tempête, parfois, les corbeaux ne peuvent plus ravitailler.
Mais visiblement, même quand les équipes de télé sont arrivées avec des nouvelles fraîches, les protestations contre la taxe de NKM votée par l'ancienne majorité de droite et ajournée par la gauche, continuait. Mais alors quoi ? Ils veulent qu'on la rétablisse, la taxe ?
Je me suis un peu renseignée : en fait, ces braves gens, en toute logique, manifestent contre le gouvernement à cause des fermetures d'usines. Celles qui délocalisent ? Celles que l'écotaxe aurait peut-être forcé à rester ? Et voilà, je ne comprends plus rien, à nouveau.
Et puis j'ai trouvé cet article de rue89 qui explique que les meneurs de cette manif à tendance violente naviguaient en 4x4 et n'avaient pas l'air très menacé par les fermetures d'usines, mais plutôt par l'écotaxe qui les empêcherait de délocaliser pas cher...J'ai compris un peu mieux...
CC
J'avais bien vaguement entendu, depuis la retraite de mes vacances, qu'Ayrault avait suspendu l'application de la loi sur l'Ecotaxe votée par la droite.
J'avais compris que faire une pause dans les nouvelles taxes après toutes celles que Sarko nous avait infligés durant 5 ans et les quelques autres ajoutées par le gouvernement actuel pouvait être de bon augure : cela devait faire plaisir aux camionneurs.
Et puis hier ou avant-hier, j'ai entendu que des bretons avaient troqué leurs chapeaux ronds contre des bonnets rouges en protestation contre l'Ecotaxe. Alors, je me suis dit que les informations n'avaient sans doute pas été relayées jusqu'aux contrées reculées du Finistère intérieur...En cas de tempête, parfois, les corbeaux ne peuvent plus ravitailler.
Mais visiblement, même quand les équipes de télé sont arrivées avec des nouvelles fraîches, les protestations contre la taxe de NKM votée par l'ancienne majorité de droite et ajournée par la gauche, continuait. Mais alors quoi ? Ils veulent qu'on la rétablisse, la taxe ?
Je me suis un peu renseignée : en fait, ces braves gens, en toute logique, manifestent contre le gouvernement à cause des fermetures d'usines. Celles qui délocalisent ? Celles que l'écotaxe aurait peut-être forcé à rester ? Et voilà, je ne comprends plus rien, à nouveau.
Et puis j'ai trouvé cet article de rue89 qui explique que les meneurs de cette manif à tendance violente naviguaient en 4x4 et n'avaient pas l'air très menacé par les fermetures d'usines, mais plutôt par l'écotaxe qui les empêcherait de délocaliser pas cher...J'ai compris un peu mieux...
CC
Inscription à :
Articles (Atom)