Il paraît que les députés de droite fulminent contre la circulaire sur la nationalisation des enfants issus d'une GPA pratiquée dans les pays où cela est légal.
En soi, c'est déjà une nouvelle très réjouissante de voir des députés de droite fulminer.
En plus, alors que ces mêmes députés, depuis des semaines, enchaînent les talons pointes, avec leurs petits poings serrés, en criant à tout vent "Droit des enfants ! Droits des enfants !", se retrouvent aujourd'hui, une fois de plus*, face à leurs contradictions lorsqu'on veut donner plus de droits à des enfants.
Quoi ? Ce n'est pas pareil ? Ces enfants-là n'en sont pas vraiment ? Ce sont des petits bâtards, c'est cela ?
Qu'est-ce qu'on s'amuse !
CC
*Une fois de plus, car c'est bien déjà ce que fera la loi qui sera votée : protéger mieux les enfants qui sont nés - certes dans des couples que la morale religieuse réprouve - mais qui n'ont rien demandé à personne et qui doivent être traités également avec tous les autres enfants français.
30 janvier 2013
28 janvier 2013
Tant d'amour, tant de haine...
Hier soir, en rentrant très tard de la belle journée à Paris sous le soleil que je venais de vivre, il m'est venu un étonnement dont je ne me suis pas encore tout à fait remise, faute de sommeil, sans doute.
Il se trouve donc des gens, même pas homosexuels, pour prendre un bus à 6h00 du matin et pour rentrer le jour suivant à 2h00 du matin et aller quand même travailler le lendemain. Il existe des gens qui sont sortis de chez eux, alors qu'ils ne sont même pas directement concernés par cette histoire, qu'ils sont mariés depuis longtemps et qu'ils ont le droit de divorcer si bon leur semble, pour marcher dans une foule dense et bruyante au lieu de rester dans leur canapé au chaud.
J'en suis ravie, émue et surprise. Ils le font sans doute pour des tas de raisons : ils ont peut-être des enfants ou des petits enfants concernés, ils ont peut-être des amis qui leur ont raconté la violence que cela peut-être d'être gay au travail ou à l'école. Peut-être. Mais tout de même...Ils auraient pu rester au chaud, regarder Drucker et manger de la galette...
Si cela me surprend, vous comprendrez bien que ce qui m'étonne encore bien plus, c'est qu'il y ait eu encore plus de monde pour s'opposer à ma vie, l'autre dimanche. Car ceux-là étaient encore bien moins homosexuels, bien moins concernés, bien moins au fait de mon orientation sexuelle. Et en plus, il faisait bien plus froid qu'hier et c'était le jour de la messe.
Cela reste donc un mystère pour moi...Comment peut-on s'opposer avec tant de force à un droit accordé à d'autres et qui n'en retirera aucun à soi ?
Car il faut bien le souligner : les "antis" étaient plus nombreux que les "pros". Il est évident que pour beaucoup, manifester est inutile : la loi va passer. Il est évident que le "lobby gay" (qui n'existe pas) n'a pas eu les moyens d'affréter des TGV comme l'a fait l’Église catholique. Il est évident que les nombreuses manifestations ayant eu lieu dans les grandes villes de France n'ont pas été prises en compte dans les calculs. Cependant, il s'est trouvé plus de gens à Paris pour dire non violemment à l'homosexualité inscrite comme normale dans le code civil...
Cela reflète un climat étrange, une sorte de pessimisme qui pousse à dire non, à s'opposer, à ne pas souhaiter le bonheur de quelques uns...Je ne comprends pas.
Je pense juste aux gamines et aux gamins qui, dans ce contexte, découvrent leur sexualité. Je me l'imagine très bien. Je l'ai vécu, mais sans Boutin et sans Barjot...Et c'était déjà difficile. S'ils sont seuls, à la campagne, dans des milieux peu ouverts aux discussions, il en résultera évidemment des drames...
CC
Il se trouve donc des gens, même pas homosexuels, pour prendre un bus à 6h00 du matin et pour rentrer le jour suivant à 2h00 du matin et aller quand même travailler le lendemain. Il existe des gens qui sont sortis de chez eux, alors qu'ils ne sont même pas directement concernés par cette histoire, qu'ils sont mariés depuis longtemps et qu'ils ont le droit de divorcer si bon leur semble, pour marcher dans une foule dense et bruyante au lieu de rester dans leur canapé au chaud.
J'en suis ravie, émue et surprise. Ils le font sans doute pour des tas de raisons : ils ont peut-être des enfants ou des petits enfants concernés, ils ont peut-être des amis qui leur ont raconté la violence que cela peut-être d'être gay au travail ou à l'école. Peut-être. Mais tout de même...Ils auraient pu rester au chaud, regarder Drucker et manger de la galette...
Si cela me surprend, vous comprendrez bien que ce qui m'étonne encore bien plus, c'est qu'il y ait eu encore plus de monde pour s'opposer à ma vie, l'autre dimanche. Car ceux-là étaient encore bien moins homosexuels, bien moins concernés, bien moins au fait de mon orientation sexuelle. Et en plus, il faisait bien plus froid qu'hier et c'était le jour de la messe.
Cela reste donc un mystère pour moi...Comment peut-on s'opposer avec tant de force à un droit accordé à d'autres et qui n'en retirera aucun à soi ?
Car il faut bien le souligner : les "antis" étaient plus nombreux que les "pros". Il est évident que pour beaucoup, manifester est inutile : la loi va passer. Il est évident que le "lobby gay" (qui n'existe pas) n'a pas eu les moyens d'affréter des TGV comme l'a fait l’Église catholique. Il est évident que les nombreuses manifestations ayant eu lieu dans les grandes villes de France n'ont pas été prises en compte dans les calculs. Cependant, il s'est trouvé plus de gens à Paris pour dire non violemment à l'homosexualité inscrite comme normale dans le code civil...
Cela reflète un climat étrange, une sorte de pessimisme qui pousse à dire non, à s'opposer, à ne pas souhaiter le bonheur de quelques uns...Je ne comprends pas.
Je pense juste aux gamines et aux gamins qui, dans ce contexte, découvrent leur sexualité. Je me l'imagine très bien. Je l'ai vécu, mais sans Boutin et sans Barjot...Et c'était déjà difficile. S'ils sont seuls, à la campagne, dans des milieux peu ouverts aux discussions, il en résultera évidemment des drames...
CC
23 janvier 2013
Aimons-nous
Même si les Anglais veulent quitter le navire de l'Europe, même si le navire prend l'eau, l'important, c'est l'amour, non ?
CC
CC
18 janvier 2013
Lutte contre les hommes préhistoriques ou guerre du feu ?
Non mais j'aime bien l'idée qu'on fasse la guerre pour lutter contre des terroristes islamistes ! J'aime vraiment l'idée qu'on envoie nos soldats à des milliers de km pour qu'ils luttent contre de vilains barbus qui mettent les femmes dans des grands sacs...Mais pourquoi est-ce qu'on lutterait soudain contre les extrémismes religieux si loin de chez nous, alors qu'on ne met même pas de l'ordre dans la laïcité dans notre propre pays ?
On va me dire que ce n'est pas comparable, que ces gens, là-bas, tuent et violent et prennent en otage. Mais pourquoi, en 48h, prendrait-on soudain la défense de ce peuple qui n'est pourtant pas des plus démocratiques depuis bien longtemps ?
On va me dire qu'ici, on a la liberté d'expression, que les religieux ont bien le droit de dire qu'ils sont contre les lois de la République...
On va me dire que je mélange tout.
Il n'empêche que j'ai du mal à croire que la guerre au Mali ne soit que pureté démocratique et qu'il est bien évident que lorsqu'on a une guerre, il faut regarder du côté des énergies : le feu, le pétrole, l'électricité. Areva, juste de l'autre côté de la frontière malienne, au Niger.
Dans l'affaire, Hollande acquiert une nouvelle image, une nouvelle fermeté : l'homme est capable de faire la guerre. Bref, c'est pas un pédé.
CC
On va me dire que ce n'est pas comparable, que ces gens, là-bas, tuent et violent et prennent en otage. Mais pourquoi, en 48h, prendrait-on soudain la défense de ce peuple qui n'est pourtant pas des plus démocratiques depuis bien longtemps ?
On va me dire qu'ici, on a la liberté d'expression, que les religieux ont bien le droit de dire qu'ils sont contre les lois de la République...
On va me dire que je mélange tout.
Il n'empêche que j'ai du mal à croire que la guerre au Mali ne soit que pureté démocratique et qu'il est bien évident que lorsqu'on a une guerre, il faut regarder du côté des énergies : le feu, le pétrole, l'électricité. Areva, juste de l'autre côté de la frontière malienne, au Niger.
Dans l'affaire, Hollande acquiert une nouvelle image, une nouvelle fermeté : l'homme est capable de faire la guerre. Bref, c'est pas un pédé.
CC
17 janvier 2013
Les 7 plaies des gays...
Que des malheurs, depuis deux jours...
On a un pic de froid sans crise chez EDF ?
Ou alors, j'ai loupé quelque chose.
Sinon, on a une guerre au Mali, qui semble être une belle guerre, bien utile, pour sauver les gentils Amadou et Mariam et pour lutter contre des méchants terroristes islamistes. Formidable. C'est bien la guerre, ça occupe la jeunesse, ça coûte un peu, mais ça fait pleurer dans les chaumières quand un lieutenant tombe pour son pays, si loin de chez lui. C'est une guerre de libération, on ne peut rien dire. Et puis il faut bien que ces gens-là justifie leur solde...
On a des soldes, aussi. Les soldes, ça eut payé, mais ça paye plus. Il y a trop de soldes et ça tue les soldes : les soldes flottants...Les gens n'achètent plus que quand ce n'est pas cher. Pas bêtes, les gens...
Et puis il y a le froid. Mais pour l'instant, EDF ne nous a pas dit qu'on allait manquer d'électricité...Bizarre, non ?
C'est sans doute une des premières bizarreries d'une longue liste de choses étranges qui vont tomber sur la France à cause du mariage pour tous : la rediffusion à la télé de Pédale Douce, du Placard, de Gazon Maudit...
CC
On a un pic de froid sans crise chez EDF ?
Ou alors, j'ai loupé quelque chose.
Sinon, on a une guerre au Mali, qui semble être une belle guerre, bien utile, pour sauver les gentils Amadou et Mariam et pour lutter contre des méchants terroristes islamistes. Formidable. C'est bien la guerre, ça occupe la jeunesse, ça coûte un peu, mais ça fait pleurer dans les chaumières quand un lieutenant tombe pour son pays, si loin de chez lui. C'est une guerre de libération, on ne peut rien dire. Et puis il faut bien que ces gens-là justifie leur solde...
On a des soldes, aussi. Les soldes, ça eut payé, mais ça paye plus. Il y a trop de soldes et ça tue les soldes : les soldes flottants...Les gens n'achètent plus que quand ce n'est pas cher. Pas bêtes, les gens...
Et puis il y a le froid. Mais pour l'instant, EDF ne nous a pas dit qu'on allait manquer d'électricité...Bizarre, non ?
C'est sans doute une des premières bizarreries d'une longue liste de choses étranges qui vont tomber sur la France à cause du mariage pour tous : la rediffusion à la télé de Pédale Douce, du Placard, de Gazon Maudit...
CC
14 janvier 2013
Du machisme, je ne vois que ça...
Je ne vois que cela, finalement, dans ce déferlement de haine à l'encontre des homosexuels. Je ne vois que cette raison profonde, pour les mâles qui tiennent les religions : les hommes homosexuels ne sont pas des vrais hommes, ce qui est inacceptable, les femmes qui sont lesbiennes se passent d'hommes, ce qui est inacceptable.
Pour aller plus loin et pour parler de filiation, ce que rejettent ces hordes de religieux, c'est le droit des femmes à disposer de leur corps. Si on veut m'interdire de faire un enfant, alors que je ne suis pas stérile et que, comme le peuvent toutes les femmes, hétérosexuelles ou pas, je décide de faire un enfant, c'est bien qu'on veut m'empêcher de disposer de mon corps.
Personne, autour de soi, ne connaît de femmes qui décidèrent de faire un enfant seule ? De trouver un géniteur, mais de s'en passer pour élever son enfant ? Ou de choisir un autre père ?
C'est ce droit fondamental qu'on refuse, il me semble. Il n'y a pas si longtemps, on jetait l’opprobre sur les "filles-mère"...Aujourd'hui encore, on discrimine, de plein de manières, les familles monoparentales, qui sont à grande majorité des femmes élevant seule leur enfant.
Bref, l'homophobie est un machisme...Rien de très surprenant de la part des religieux...
CC
Pour aller plus loin et pour parler de filiation, ce que rejettent ces hordes de religieux, c'est le droit des femmes à disposer de leur corps. Si on veut m'interdire de faire un enfant, alors que je ne suis pas stérile et que, comme le peuvent toutes les femmes, hétérosexuelles ou pas, je décide de faire un enfant, c'est bien qu'on veut m'empêcher de disposer de mon corps.
Personne, autour de soi, ne connaît de femmes qui décidèrent de faire un enfant seule ? De trouver un géniteur, mais de s'en passer pour élever son enfant ? Ou de choisir un autre père ?
C'est ce droit fondamental qu'on refuse, il me semble. Il n'y a pas si longtemps, on jetait l’opprobre sur les "filles-mère"...Aujourd'hui encore, on discrimine, de plein de manières, les familles monoparentales, qui sont à grande majorité des femmes élevant seule leur enfant.
Bref, l'homophobie est un machisme...Rien de très surprenant de la part des religieux...
CC
12 janvier 2013
Mariage pour tous, mariage pour moi, pour lui...
Aujourd'hui, Nicolas publie un très beau billet : un texte écrit par son ami Gularu qui explique son expérience de jeune homosexuel. Je me sens très proche de ce témoignage. Je comprends parfaitement les motivations d'une telle confession.
Donc, sur les réseaux sociaux, les insultes fusent. Les homosexuels sont ramenés à leur seule sexualité, dans des termes des plus bas.
Je prends aussi tout cela contre moi. Tenez, l'argument qui revient très souvent, c'est que c'est contre nature ! Moi qui ai grandi à la campagne et qui ai toujours vu des vaches se grimper dessus, je sais bien que ce sont des conneries ! Mais encore une fois, c'est réduire une relation amoureuse au sexe. Et c'est cela qui fait le plus mal : comme dans une relation hétérosexuelle, il y a bien plus. Des sentiments, des projets communs, des idées, des valeurs partagées...
Je ne crois pas aux miracles et je sais bien qu'il est bien difficile que des cons changent d'avis. Mais je crois que faire passer une loi qui permettra d'officialiser des unions homosexuelles permettra de faire évoluer un peu les esprits...
Pour le reste, tout a déjà été dit : ne serait-ce que pour légaliser les situations qui existent déjà et protéger les enfants qui sont élevés par des personnes du même sexe, la loi est utile. Et seuls ceux qui ne veulent pas être convaincus ne le sont pas. D'ailleurs, un sondage paru hier montrait que seulement 14% de la population ressent de la sympathie pour le mouvement de demain...
Même si je prends chaque commentaire homophobe que je lis comme une attaque personnelle, je sais qu'il faut apprendre à relativiser. Et comme le souligne Gularu : "Vous n'avez pas le droit de nous voler notre vie."
CC
Ça me pourrit la vie, encore aujourd'hui j'ai reçu un prospectus sur la manifestation contre le mariage pour tous, contre moi. En bas de chez moi.Le climat est de plus en plus tendu : les médias ne parlent que de cette manif monstre qui promet de déferler sur Paris pour porter les vraies valeurs de la vraie famille, de la Sainte famille. Quoi qu'en disent les Barjot, ou autres organisateurs gentils de cette manif, c'est bien d'homophobie qu'il faut parler : il suffit de traîner un peu ses guêtres sur les groupes facebook qui évoquent le sujet. Il suffit de prendre conscience que Civitas et le GUD défileront. Ce ne sont pas des enfants de chœur, si je puis me permettre...Il suffit de se demander à qui profite la dépense faramineuse de plus d'un million d'Euros. Et donc, de se demander qui peut payer la facture, à part l'Eglise catholique...
Donc, sur les réseaux sociaux, les insultes fusent. Les homosexuels sont ramenés à leur seule sexualité, dans des termes des plus bas.
Je prends aussi tout cela contre moi. Tenez, l'argument qui revient très souvent, c'est que c'est contre nature ! Moi qui ai grandi à la campagne et qui ai toujours vu des vaches se grimper dessus, je sais bien que ce sont des conneries ! Mais encore une fois, c'est réduire une relation amoureuse au sexe. Et c'est cela qui fait le plus mal : comme dans une relation hétérosexuelle, il y a bien plus. Des sentiments, des projets communs, des idées, des valeurs partagées...
Je ne crois pas aux miracles et je sais bien qu'il est bien difficile que des cons changent d'avis. Mais je crois que faire passer une loi qui permettra d'officialiser des unions homosexuelles permettra de faire évoluer un peu les esprits...
Pour le reste, tout a déjà été dit : ne serait-ce que pour légaliser les situations qui existent déjà et protéger les enfants qui sont élevés par des personnes du même sexe, la loi est utile. Et seuls ceux qui ne veulent pas être convaincus ne le sont pas. D'ailleurs, un sondage paru hier montrait que seulement 14% de la population ressent de la sympathie pour le mouvement de demain...
Même si je prends chaque commentaire homophobe que je lis comme une attaque personnelle, je sais qu'il faut apprendre à relativiser. Et comme le souligne Gularu : "Vous n'avez pas le droit de nous voler notre vie."
CC
9 janvier 2013
Mais que se passe-t-il avec cette histoire de mariage ?
Oui, que se passe-t-il ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à me
détacher de cette actualité puante ? Pourquoi est-ce que je lis avec
stupeur les propos de Dalil Boubakeur qui déclare sans ciller qu'il
"condamne l'homosexualité sans être homophobe" ?
Pourquoi est-ce que personne ne lui dit que "condamner l'homosexualité", ça ne veut rien dire, déjà...On peut condamner les homosexuels, à la rigueur, mais condamner l'homosexualité...C'est comme si on condamnait les yeux bleus, tiens...
Je condamne les yeux bleus, mais je ne suis pas yeuxbleuphobe...
Et puis pourquoi suis-je aussi abasourdie par l'opposition au mariage plus grande chez les UMP que chez les FN ? Pourquoi, oui, pourquoi ?
Il est vrai que le seul sujet fédérateur du FN, c'est l'immigration et l'Islam. Mais tout de même, le marqueur est à gauche, bien à gauche, le mariage pour tous.
D'ailleurs, pourquoi, oui, pourquoi est-ce que la gauche fait autant traîner cette histoire ? Pourquoi est-ce que ce n'est pas traité avec plus de poigne, plus de volonté ? C'est un vrai marqueur de gauche, un vrai truc de bobo de gauche, l'électorat cible par excellence du PS, bon sang...L'électorat qui fait que la gauche gagne toutes les grandes villes depuis des années !
Bref, la gauche fait n'importe quoi. Et moi, je ne comprends rien.
CC
Pourquoi est-ce que personne ne lui dit que "condamner l'homosexualité", ça ne veut rien dire, déjà...On peut condamner les homosexuels, à la rigueur, mais condamner l'homosexualité...C'est comme si on condamnait les yeux bleus, tiens...
Je condamne les yeux bleus, mais je ne suis pas yeuxbleuphobe...
Et puis pourquoi suis-je aussi abasourdie par l'opposition au mariage plus grande chez les UMP que chez les FN ? Pourquoi, oui, pourquoi ?
Il est vrai que le seul sujet fédérateur du FN, c'est l'immigration et l'Islam. Mais tout de même, le marqueur est à gauche, bien à gauche, le mariage pour tous.
D'ailleurs, pourquoi, oui, pourquoi est-ce que la gauche fait autant traîner cette histoire ? Pourquoi est-ce que ce n'est pas traité avec plus de poigne, plus de volonté ? C'est un vrai marqueur de gauche, un vrai truc de bobo de gauche, l'électorat cible par excellence du PS, bon sang...L'électorat qui fait que la gauche gagne toutes les grandes villes depuis des années !
Bref, la gauche fait n'importe quoi. Et moi, je ne comprends rien.
CC
8 janvier 2013
Je suis une femme, je suis une femme...
...quoi de plus naturel en somme...
Cependant, quand je blogue, ce n'est pas toujours une priorité, d'être une femme...La question est la suivante : quand je parle de politique, le plus important est-il pour moi de parler de politique ? D'être de gauche ? D'être une femme ? D'avoir les cheveux frisés ? D'être homosexuelle ? D'être professeur ? D'habiter en province ? De vivre en appartement ? D'être fille d'agriculteur ? De préférer le foie gras aux choux de Bruxelles ?
Parfois, il est très important pour moi de signaler que je préfère le foie gras. Si par exemple je fais un billet sur mon menu de réveillon, c'est même une priorité. Par contre, la plupart du temps, c'est accessoire.
Si je signale que je suis une femme et que c'est une priorité quand je parle des voeux du ministre de l'éducation, je ne vois pas ce que cela apportera...On peut toujours gloser sur le fait qu'il y a plus de professeurs du sexe féminin ou que le ministre est un homme, mais ce sera hors sujet...Et si je signale que je suis une femme quand je parle du vinaigre blanc comme produit ménager, on va croire que chez moi, c'est une femme qui fait le ménage, ce qui pourrait être considéré comme de la discrimination. Il faut pourtant bien que quelqu'un fasse le ménage...
Bref, blog de femme, blog féminin, ou féministe...quelle connerie, si je puis me permettre...C'est comme la littérature de femme ! Un bon bouquin, reste bon, quelque soit le sexe biologique de la personne qui l'a écrit.
Je l'ai déjà dit : quand j'étais jeune, j'avais tendance à être féministe radicale. Au titre de tout ce que les femmes avaient subi au cours des siècles, il me semblait naturel qu'elles se vengent, aujourd'hui, en faisant subir la même chose aux hommes.
Mais le problème me semble bien plus nuancé, aujourd'hui : si les femmes, qui élèvent les enfants voulaient changer quelques choses, elles le pourraient. Si les femmes voulaient cesser de se poser en victime, si elles voulaient s'affirmer en tant qu'égales, elles le feraient...D'ailleurs, le plus souvent, moi, je le fais. Et je ne rencontre pas de difficultés particulières à le faire...Il m'a juste fallu prendre conscience de mon petit complexe d'infériorité, trois fois rien !
Non, sans rire : soyez ce que vous voulez être. Vous voulez être une chieuse : foncez ! Vous voulez vous faire faire une manucure : ce n'est pas incompatible avec votre sexe, quel qu'il soit. Vous voulez lutter contre les discriminations, faites ce qu'il faut pour. Personnellement, il m'arrive de travailler sur ce sujet avec mes élèves. Je me sens utile, dans ce cas-là...Surtout quand les gamins traitent les gamines de pute...C'est là qu'il faut expliquer des choses...
Ah oui, au fait ! J'ai longtemps été la seule femme du top 20 (même du top 25 ou 30, selon les mois) de Wikio/Ebuzzing. Et il m'est arrivé de nombreuses fois qu'on m'écrive en me prenant pour un blogueur...
Je suis un homme, je suis un homme, quoi de plus naturel en somme...
CC
Cependant, quand je blogue, ce n'est pas toujours une priorité, d'être une femme...La question est la suivante : quand je parle de politique, le plus important est-il pour moi de parler de politique ? D'être de gauche ? D'être une femme ? D'avoir les cheveux frisés ? D'être homosexuelle ? D'être professeur ? D'habiter en province ? De vivre en appartement ? D'être fille d'agriculteur ? De préférer le foie gras aux choux de Bruxelles ?
Parfois, il est très important pour moi de signaler que je préfère le foie gras. Si par exemple je fais un billet sur mon menu de réveillon, c'est même une priorité. Par contre, la plupart du temps, c'est accessoire.
Si je signale que je suis une femme et que c'est une priorité quand je parle des voeux du ministre de l'éducation, je ne vois pas ce que cela apportera...On peut toujours gloser sur le fait qu'il y a plus de professeurs du sexe féminin ou que le ministre est un homme, mais ce sera hors sujet...Et si je signale que je suis une femme quand je parle du vinaigre blanc comme produit ménager, on va croire que chez moi, c'est une femme qui fait le ménage, ce qui pourrait être considéré comme de la discrimination. Il faut pourtant bien que quelqu'un fasse le ménage...
Bref, blog de femme, blog féminin, ou féministe...quelle connerie, si je puis me permettre...C'est comme la littérature de femme ! Un bon bouquin, reste bon, quelque soit le sexe biologique de la personne qui l'a écrit.
Je l'ai déjà dit : quand j'étais jeune, j'avais tendance à être féministe radicale. Au titre de tout ce que les femmes avaient subi au cours des siècles, il me semblait naturel qu'elles se vengent, aujourd'hui, en faisant subir la même chose aux hommes.
Mais le problème me semble bien plus nuancé, aujourd'hui : si les femmes, qui élèvent les enfants voulaient changer quelques choses, elles le pourraient. Si les femmes voulaient cesser de se poser en victime, si elles voulaient s'affirmer en tant qu'égales, elles le feraient...D'ailleurs, le plus souvent, moi, je le fais. Et je ne rencontre pas de difficultés particulières à le faire...Il m'a juste fallu prendre conscience de mon petit complexe d'infériorité, trois fois rien !
Non, sans rire : soyez ce que vous voulez être. Vous voulez être une chieuse : foncez ! Vous voulez vous faire faire une manucure : ce n'est pas incompatible avec votre sexe, quel qu'il soit. Vous voulez lutter contre les discriminations, faites ce qu'il faut pour. Personnellement, il m'arrive de travailler sur ce sujet avec mes élèves. Je me sens utile, dans ce cas-là...Surtout quand les gamins traitent les gamines de pute...C'est là qu'il faut expliquer des choses...
Ah oui, au fait ! J'ai longtemps été la seule femme du top 20 (même du top 25 ou 30, selon les mois) de Wikio/Ebuzzing. Et il m'est arrivé de nombreuses fois qu'on m'écrive en me prenant pour un blogueur...
Je suis un homme, je suis un homme, quoi de plus naturel en somme...
CC
5 janvier 2013
L'arnaque à la consommation : le vinaigre blanc !
Voilà de quoi faire le buzz !
Le catalogue Temps L vend le demi litre de vinaigre blanc à 7,95 Euros. Soit 15,90 Euros le litre. Pour ce prix-là, vous trouvez les premières bouteilles de champagne !
En supermarché, le litre de vinaigre coûte entre 0,70 centimes et 1,50 Euros...Et cela malgré les taxes des socialos !
La marge de ce commerçant pour mamies est bien moins acide que le vinaigre...
CC
Le catalogue Temps L vend le demi litre de vinaigre blanc à 7,95 Euros. Soit 15,90 Euros le litre. Pour ce prix-là, vous trouvez les premières bouteilles de champagne !
En supermarché, le litre de vinaigre coûte entre 0,70 centimes et 1,50 Euros...Et cela malgré les taxes des socialos !
La marge de ce commerçant pour mamies est bien moins acide que le vinaigre...
CC
3 janvier 2013
Les voeux du ministre
Les vœux de Vincent Peillon pour l'année 2013... par Education_nationale
J’étais tranquillement installée devant mon ordinateur, entrain de répondre aux notifications facebook de tous mes amis me souhaitant une bonne année, tout en cherchant vaguement à faire un cours original sur la guerre de Troie, quand je reçus un mail de l’Éducation Nationale.
«Comment ça ? Un mail de l’Éducation Nationale pendant les vacances !», m’écriai-je alors, entre ironie et indignation : alors que tout le monde pense que les profs ne font rien pendant leurs interminables vacances et que le rectorat n’est même pas capable de laisser le serveur allumé pour que je puisse rentrer mes notes dans Pronote, ma surprise était grande !
Le mail contenait un lien vers les voeux du ministre : cette année, ce n’était pas une lettre interminable que personne ou presque ne prend la peine de lire en entier. C’était une vidéo. Nous sommes passé à l’ère numérique ! C’est dans la loi d’orientation, bien sûr, mais là, c’est concret : le ministre s’adresse d’ailleurs aux personnels de l’éducation, mais aussi aux parents et aux élèves. Ce format court et ludique est tout à fait pédagogique. Devra-t-on diffuser cela dans nos classes ? Pourquoi pas, après tout !
Ce qu’il dit aux élèves est enthousiasmant, d’ailleurs : «c’est une école qui vous aime, qui veut vous tendre la main, qui veut vous permettre de réussir...»
Son discours est apaisant et positif. Ce qui nous change des chiffres que nous avions l’habitude d’entendre. L’année dernière, les vœux de Luc Chatel étaient adressés à la presse, la vidéo durait près d’une demi-heure et elle était remplie de pourcentages, de taux de réussite, de statistiques et de perspectives chiffrée. Aux professeurs, il disait en conclusion qu’ils faisaient « le métier le plus difficile, mais aussi le plus beau ». Une formule toute faite pour ne rien dire.
Peillon remercie les enseignants pour «leur dévouement, leur culture, leur attachement à une «certaine idée de la France». Il précise qu’on a connu des années difficiles «qui sont désormais terminées.» J’aimerais le croire. En tout cas, les difficultés sont reconnues et on nous remercie. Et ça, c’est énorme, parce que la reconnaissance, dans ce métier, il faut souvent la chercher longtemps...
Enfin, il s’adresse aussi aux parents. J’aime bien cette vision de l’école qui se fait en partenariat avec les élèves, les enseignants et les parents.
Les vœux, c’est rien, c’est une formalité, c’est même un peu chiant. Mais Peillon s’en sort bien, c’est le moins qu’on puisse dire...
CC
2 janvier 2013
Treize résolutions
1. Ne pas être superstitieuse.
2. Ne pas écouter les Cassandre qui nous disent, peut-être à raison, que le monde s'effondre et que la vie est laide.
3. Ne pas me prendre pour un docteur à la place des docteurs. Ne pas me prendre pour une économiste à la place des économistes. Ne pas me prendre pour une politologue à la place des politologues.
4. Avoir toujours à l'esprit que les politologues ne sont que de vagues présentateurs télé qui se gourent avec beaucoup d'assurance depuis 30 ans. Au moins.
5. Avoir toujours à l'esprit que la politique est une affaire de terrain et de proximité. Qu'il vaut mieux avoir un bon maire qu'un bon ministre.
6. Ne pas prendre trop à cœur les critiques envers ce gouvernement : ils font ce qu'ils doivent. La critique est aisée, mais l'art est difficile.
7. Ne pas me laisser envahir par mes tendances gauchistes.
8. Veiller à ne pas devenir réac.
9. Ne prendre aucune carte, mais continuer de m'engager dans la vie locale associative...
10. Fêter la loi sur le mariage en me mariant.
11. Lire chaque jour la une du Figaro, parce qu'il est bon à la santé de rire.
12. Continuer de permettre à mes élèves de se poser des questions sur le monde qui les entoure.
13. Cultiver les réseaux sociaux dans la vraie vie.
Et vous, Nicolas, Juan, Sylvie, Jean, Gaël, Melclalex, Bembelly, Elooooody, Romain P. et Romain B., Seb, Yann, Annie...?
CC
2. Ne pas écouter les Cassandre qui nous disent, peut-être à raison, que le monde s'effondre et que la vie est laide.
3. Ne pas me prendre pour un docteur à la place des docteurs. Ne pas me prendre pour une économiste à la place des économistes. Ne pas me prendre pour une politologue à la place des politologues.
4. Avoir toujours à l'esprit que les politologues ne sont que de vagues présentateurs télé qui se gourent avec beaucoup d'assurance depuis 30 ans. Au moins.
5. Avoir toujours à l'esprit que la politique est une affaire de terrain et de proximité. Qu'il vaut mieux avoir un bon maire qu'un bon ministre.
6. Ne pas prendre trop à cœur les critiques envers ce gouvernement : ils font ce qu'ils doivent. La critique est aisée, mais l'art est difficile.
7. Ne pas me laisser envahir par mes tendances gauchistes.
8. Veiller à ne pas devenir réac.
9. Ne prendre aucune carte, mais continuer de m'engager dans la vie locale associative...
10. Fêter la loi sur le mariage en me mariant.
11. Lire chaque jour la une du Figaro, parce qu'il est bon à la santé de rire.
12. Continuer de permettre à mes élèves de se poser des questions sur le monde qui les entoure.
13. Cultiver les réseaux sociaux dans la vraie vie.
Et vous, Nicolas, Juan, Sylvie, Jean, Gaël, Melclalex, Bembelly, Elooooody, Romain P. et Romain B., Seb, Yann, Annie...?
CC
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