Depuis que j'ai un blog, c'est à dire depuis longtemps déjà, au moins
2003 ou 2004, j'ai décidé de me laisser vivre au gré de mes envies
d'écriture. Ni plus, ni moins. Il faut que je sois motivée pour écrire.
C'est un loisir : il y a bien des passionnés de tuning ou de philatélie.
Je
me rends compte, en ce début d'été, que je n'ai plus envie de publier
mes humeurs politiques. Je ne cherche pas,
d'ailleurs, à connaître les aléas de la mise en place du nouveau
gouvernement. J'ai envie de laisser glisser. Sans doute ne suis-je pas
d'accord avec chacune des décisions de celui-ci, mais après avoir fait
la campagne pour Hollande, je ne me sens pas l'énergie d'exprimer de la
déception. D'ailleurs, est-ce vraiment de la déception ? Pour l'instant,
non. C'est juste une forme de désintérêt de la chose politique.
Dans le fond, je me dis aussi que c'est un bien : le débat s'est
apaisé, dépassionné. Tout était tellement exacerbé, durant l'ère Sarkozy, tout était tellement hystérique, bruyant et désordonné, qu'on a
l'impression désormais que les choses se traînent. La vie politique a
simplement retrouvé un cours normal. Je préfère.
Et puis, c'est l'été. Chaque été, c'est pareil : la maison continue de brûler, mais on parle d'autre chose avec beaucoup d'application. Le Tour de France est passé à quelques centaines de mètres de chez moi, cet après-midi, accompagné d'une demi-douzaine d'hélicoptères et Roger Federer a gagné à Wimbledon. Ce type est trentenaire, comme moi et il gagne encore. Il a trouvé une bonne drogue, lui. Les cyclistes ont une durée de vie moins longue !
CC
Joli billet, moi aussi j'aime bien Federer!
RépondreSupprimerTu as raison: bloguer, c'est juste poser ses pensées ! Un loisir comme un autre !
RépondreSupprimerBonnex wacances Ceecee !
RépondreSupprimerje connais le même état d'esprit que toi, CC, peut-être dû à un trop plein, une saturation d'investissement. Le fait de moins publier me permet de mieux apprécier ce que j'écris. Et d 'y prendre davantage de plaisir. c'est important, cela, ce recul... pour la suite. :)
RépondreSupprimerMercredi 11 juillet 2012 :
RépondreSupprimerMaths, français, anglais : il manquera, dans les collèges et lycées, des centaines d'enseignants à la prochaine rentrée, dans ces matières pourtant fondamentales. Pourquoi ? Par manque de candidats aux concours, selon un document que s'est procuré l'AFP.
Aux derniers concours du Capes externe, 706 postes n'ont pas été pourvus, faute de lauréats, soit près de 15 % des postes proposés :
En anglais, 131 postes n'ont pas été pourvus, soit 17 %.
En math, 652 admis pour 950 postes offerts, soit un poste sur trois non pourvu.
Et l'on atteint des sommets en lettres classiques, 75 admis pour 170 postes proposés, soit 56 % des postes non pourvus.
Le problème ne date pas d'hier. En 2011, 978 places offertes aux Capes externes étaient restées vacantes, essentiellement, là aussi, en math, lettres classiques, lettres modernes et anglais.
Le métier d'enseignant est perçu comme "anxiogène, difficile et mal payé" (syndicat).
Pour les mathématiques, cela s'explique par la dynamique du marché du travail qui recrute, plus qu'hier, des profils scientifiques, dans le domaine informatique notamment.
Quant aux autres matières, c'est la réforme de 2010 sur la formation des enseignants qui est en cause : désormais, les profs sont recrutés à bac+5. Or, il y a 300.000 étudiants de moins en master qu'en licence. Dans l'enseignement comme ailleurs, le mieux serait parfois l'ennemi du bien...
Côté syndical, on met en avant le manque d'attractivité du métier : perçu comme "anxiogène, difficile et mal payé", écrit le SE-Unsa (enseignants du second degré) dans un communiqué. Le retour de la pédagogie dans la formation des profs pourrait être un élément de réponse. Mais pour les syndicats, le nouveau gouvernement n'y coupera pas : il devra "s'attaquer à la rémunération des enseignants."
http://www.franceinfo.fr/education-jeunesse/des-centaines-de-postes-de-profs-vacants-faute-de-candidats-671895-2012-07-11
Jeudi 12 juillet 2012 :
RépondreSupprimerBourse : le titre Peugeot s'envole après l'annonce de 8.000 suppressions d'emplois.
Le titre du constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën s'inscrivait en forte hausse jeudi matin à la Bourse de Paris, alors que le groupe vient d'annoncer la fermeture de son site d'Aulnay, en région parisienne, et la suppression de 8.000 emplois en France.
Après une ouverture hésitante, la valeur s'envolait de 3,46% à 7,39 euros, à 9H10. Elle signait ainsi la seconde plus forte progression de la cote, dans un marché en recul de 0,57%.
Le constructeur, qui a déjà vu son bénéfice net divisé par deux en 2011, a enregistré une perte nette au premier semestre 2012, dont l'ampleur n'est pas précisée.
Il table à présent sur un recul du marché européen de 8% cette année, contre 5% auparavant, et de 10% en ce qui le concerne.
Pour faire face à ces difficultés, PSA a annoncé l'arrêt en 2014 de la production de véhicules à l'usine d'Aulnay (Seine-Saint-Denis), où travaillent plus de 3.000 salariés. Au total, il va supprimer 8.000 emplois en France, le site de Rennes étant aussi très touché.
http://www.boursorama.com/actualites/bourse-le-titre-peugeot-s-envole-apres-l-annonce-de-8-000-suppressions-d-emplois-162bc929ae1ae09a8f44a6128f9781d0