26 avril 2012

3 débats ? ça va pas, la tête ?

Espérons.
Je dis ça, je dis rien. Moi, la politique, ça me plait plutôt...Mais je dois dire que je sature un peu, là. Trois débats en moins de quinze jours, ce serait un peu trop, à mon avis.

D'autant que quand j'ai le malheur de zapper sur une chaîne qui parle de politique, j'entends fuser des : "Oh ! Non, pas ça ! Pas encooooore de la politique ! Y'en a marre..."

Les gens ne sont pas tellement politisés, la plupart se fiche complétement du fond des choses. Ils ont quelques idées de principe, quelques idées générales et ils s'en contentent très bien. On peut très bien vivre sans politique...

C'est étonnant, de la part de Sarkozy, ce besoin de surenchère...A-t-il besoin de trois oraux de rattrapage ?

CC


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2 commentaires:

  1. Pourquoi le gouvernement français protège-t-il Bachir Saleh, l'ex-trésorier de Kadhafi ?

    Hein ?

    Pourquoi ?

    Dimanche 29 avril 2012 :

    Recherché par Interpol, un ancien dignitaire de Kadhafi se trouve en France.

    Ex-dignitaire libyen proche du colonel Kadhafi, Bachir Saleh, qui a démenti avoir été destinataire d'une note citée par Mediapart à propos d'un soutien libyen à la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, est recherché par Interpol pour fraude et se trouve actuellement en France.

    L'ex-trésorier de Mouammar Kadhafi "se trouve en France", a déclaré dimanche à l'AFP son avocat, Me Pierre Haïk, confirmant une information déjà publiée début avril par le Canard Enchaîné. L'avocat s'est adressé à l'AFP pour diffuser une déclaration de son client mettant en doute l'authenticité d'un document cité par Mediapart.

    Celui qui a servi comme directeur de cabinet de Kadhafi et comme président d'un fonds d'investissement libyen en Afrique, est visé à la fois par des sanctions économiques de Washington et par une "notice rouge" d'Interpol en vue de son extradition vers la Libye pour "fraude".

    Ses photos publiées sur le site internet d'Interpol ont été authentifiées par l'AFP à Tripoli. Toutefois, sur la fiche d'Interpol, il est identifié sous le nom de Bashir Al-Shrkawi, né en 1946 à Agadez, au Niger, de nationalité libyenne.

    Le Niger lui a délivré un passeport "sur le conseil et la pression d'un pays européen" avant de l'annuler, avait déclaré en mars un haut responsable militaire nigérien, le colonel Djibou Tahirou, à l'AFP en refusant de révéler le nom de ce pays européen. Le passeport "disait qu'il était un conseiller (politique) bien qu'il n'ait jamais été conseiller du gouvernement du Niger", a souligné le responsable nigérien.

    A Paris, le ministère de l'Intérieur n'a pu être joint pour confirmer cette présence en France de Bachir Saleh et son statut.

    Le Canard Enchaîné avait affirmé début avril que Saleh avait obtenu "au nom du regroupement familial" un titre de séjour en France où il serait arrivé en provenance de l'île tunisienne de Djerba dans des conditions difficiles à établir.

    Bachir Saleh a démenti dimanche avoir été le destinataire d'une note publiée par Mediapart sur un accord libyen pour financer la campagne de M. Sarkozy en 2007. Il a émis "les plus expresses réserves sur l'authenticité de la note publiée par Mediapart et opportunément présentée comme constituant la preuve d'un financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy", selon sa déclaration transmise par son avocat. M. Sarkozy a qualifié d'"infamie" les accusations sur un soutien libyen à sa campagne de 2007.

    En outre M. Saleh, a démenti "catégoriquement avoir participé à une réunion le 6 octobre 2006 au cours de laquelle un accord aurait été conclu en vue de déterminer les modalités d'un soutien financier à la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy".

    Selon le document en arabe publié samedi par Mediapart, ont participé à cette réunion côté libyen, "le directeur des services de renseignements libyens (Abdallah Senoussi, ex-chef du renseignement militaire et beau-frère de Kadhafi actuellement détenu en Mauritanie, ndlr) et le président du Fonds Libyen des investissements africains (Bachir Saleh, ndlr), et du côté français M. Brice Hortefeux et M. Ziad Takieddine".

    La note porte la signature de Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20120429.AFP4710/recherche-par-interpol-un-ancien-dignitaire-de-kadhafi-se-trouve-en-france.html

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  2. Mardi 1er mai 2012 :

    Plainte de Sarkozy : Mediapart dénonce le "choix d'une procédure secrète"

    Au lendemain de la plainte de Nicolas Sarkozy contre Mediapart pour des accusations de financement illégal de sa campagne de 2007 par le régime libyen, le site d'information accuse mardi le président-candidat de faire "le choix d'une procédure secrète" pour éviter un débat public devant le tribunal correctionnel.

    Le parquet de Paris a annoncé lundi soir avoir ouvert une enquête après avoir reçu la plainte de Nicolas Sarkozy contre le site internet Mediapart pour "faux et usage de faux", "recel de ces délits", et "publication de fausses nouvelles".

    Le directeur de publication de Mediapart, Edwy Plenel, ainsi que les deux journalistes auteurs de l'article concerné, Fabrice Arfi et Karl Laske, sont visés par la plainte du chef de l'Etat, a-t-on précisé de même source. L'enquête a été confiée à la police judiciaire.

    Le site internet Mediapart a publié ce week-end le fac-similé d'un document présenté comme une note officielle du régime de Moammar Kadhafi, datée de décembre 2006, qui donnerait son accord de principe pour financer à hauteur de 50 millions d'euros sa campagne de 2007. Nicolas Sarkozy a dénoncé un "faux grossier".

    Dans un communiqué, Mediapart, Fabrice Arfi, Karl Laske et Edwy Plenel dénoncent une "démarche exceptionnelle" qui vise, selon eux, "à contourner la procédure spéciale prévue par la loi sur la presse".

    "Une procédure du chef de diffamation aurait exigé un débat public devant le tribunal correctionnel ainsi que la production des preuves et des témoins, ce que, manifestement, M. Nicolas Sarkozy ne veut pas", observent-ils.

    "Il a préféré, avec le concours du procureur de la République, placé sous son autorité, faire le choix d'une procédure secrète, à l'abri, qui vise à intimider les journalistes dans l'exercice de leur mission constitutionnelle d'information du public".

    Les journalistes s'étonnent de "la rapidité avec laquelle le ministère public aura prêté son concours pour ouvrir une enquête préliminaire sur des faits intéressant ès qualités le candidat à l'élection présidentielle en 2007 alors qu'il s'obstine depuis des mois, malgré l'ampleur de nos révélations répétées, à refuser d'enquêter sur un possible financement illicite de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007".

    "Au passage, une telle procédure permet de contourner la loi protégeant le secret des sources des journalistes. Ces procédés portent la marque du régime. Nous réaffirmons avoir effectué un travail sérieux, en toute indépendance et avoir respecté nos obligations déontologiques", ajoutent-ils.

    http://www.romandie.com/news/n/Plainte_de_Sarkozy_Mediapart_denonce_le_choix_d039une_procedure_secrete010520121109.asp

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