Un président qui peut, dans une interview calibrée sur mesure, sans doute enregistrée un peu en avance, avec des questions prévues et validée, répondre "Ce n'est pas une question de droite ou de gauche, vous avez sans doute remarquez qu'on est au 21ème siècle...", ce n'est pas un président auquel on peut avoir tout à fait confiance.
Après avoir gouverné 5 ans, c'est léger.
En fait, ce soir, le président nous a dit une chose sur l'économie : "Délocalisons la France en Allemagne.".
Moi, j'adoooore, l'Allemagne. C'est pour ça que j'habite dans l'Est. C'est pour me rapprocher. D'ailleurs, je trouve qu'on a manqué quelque chose, en 1945. Si on avait su, hein...
D'ailleurs, vous savez quoi ? Moi, à la Libération, j'ai été tondue. C'est vous dire si j'aime l'Allemagne.
Il nous a dit une chose sur la présidentielle, aussi. Je vous le retranscris à peu près. J'ai pas pris de notes : "Un secret : en 2007, j'avais préparé un discours au cas où c'est que j'aurais perdu, vous voyez, Mame Chazal, alors si ça pouvait servir pour cette année, au moins, ça ne serait pas perdu."
On est d'accord. Allez ! Cour(a)ge !
CC
Il nous a fallu beaucoup de "Courge" pour se taper cette "purge"
RépondreSupprimerJ'ai boycotté pour épargner mon coeur mais j'attends impatiemment de savoir combien de "cerveaux disponibles" ont avalé le "bouillon de 11h00" ^^
RépondreSupprimerAhh ! J'aime beaucoup ton interprétation de son secret, j'ai pas dû entendre la même chose, mais je valide ton idée !
RépondreSupprimerSi seulement !
Un symbole.
RépondreSupprimerLes ouvriers n'étaient pas là.
Les ouvriers étaient absents, alors l'Elysée a fait appel à des figurants pour jouer la comédie devant les médias.
C'est un symbole du quinquennat Sarkozy : des figurants qui jouent la comédie.
Une mascarade.
Vendredi 3 février 2012 :
Quelques jours après ses annonces télévisées, le président de la République était, jeudi 2 février, dans l'Essonne pour défendre son plan, très critiqué, pour tenter de régler la crise du logement par la hausse de 30% des droits à construire. Afin de mettre le tout en images pour les médias audiovisuels, il a visité un chantier à Mennecy où il fut accueilli par des ouvriers, avec leurs casques et en tenue de travail : la photo a depuis été reprise par toutes les rédactions, dont Le Monde.fr.
Mais Europe 1 révèle ce vendredi matin qu'une partie des ouvriers présents ne travaillaient pas sur ce chantier. Pire, certains ne seraient même pas des ouvriers en bâtiment, mais de simples figurants.
Selon un cadre du chantier qui s'est confié à la radio :"Ils voulaient plus de monde autour de Nicolas Sarkozy". L'Elysée aurait été jusqu'à demander de doubler les effectifs le temps du passage du président.
Selon Europe 1 ce serait ainsi plusieurs dizaines n'appartenant pas au chantier qui seraient venus jouer la comédie en se glissant parmi les soixante vrais ouvriers. Certains aurait été rapatriés de chantiers voisins, d'autres seraient des fournisseurs, des chef de chantiers...
Les présents auraient par ailleurs été priés de faire semblant de travailler devant la presse alors qu'à cause des températures glaciales des derniers jours, il leur était normalement interdit de travailler. Selon Europe 1, ils seraient d'ailleurs rentrés chez eux juste après le chantier.
Interrogé, l'Elysée n'a pas nié. "Nous avons simplement voulu donner la possibilité d'être présents, à tous ceux qui ont, par le passé, ou auraient à l'avenir à travailler sur ce chantier", a expliqué le service communication de la présidence à Europe 1.
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/03/des-figurants-pour-accueillir-nicolas-sarkozy_1638331_1471069.html