
Comme s'il n'y avait rien d'autre. Ou plutôt comme si tout le reste n'était que la conséquence de ce fait premier.
Est-ce la poule ou l'oeuf ? Est-ce la crise qui est la cause de la désindustrialisation, du chômage, de la précarité et de la misère qui grandit pour une part importante de la population ? Ou est-ce le contraire ?
Ou est-ce que parler de la crise est un bon moyen pour ne plus parler du reste ? Avez-vous remarquez que si l'on dit "chômage, pauvreté, misère", on nous répond "dette, dette, dette"? La dette est celle des États qui ont emprunté de l'argent, tant et plus et à taux variables, aux banques, après s'être interdit d'utiliser leur planche à billets. La crise est due aux entreprises avides d'actionnariat qui ont délocalisé pour faire plus de bénéfices sans avoir à les redistribuer aux travailleurs. La crise n'est pas celle de ceux qui ont voté non au référendum de 2005.
Il serait bon aussi de se demander à qui profite la crise. La crise, c'est le moment, en bourse, où il faut acheter : les prix sont au plus bas. La crise profite à ceux qui peuvent acheter.
Et ce n'est pas vous et moi qui avons le pouvoir d'achat pour acheter, non ?
CC
"La crise" , je ne supporte plus cette justification à tous nos maux ; c'est trop pratique de les nommer ainsi en nous jetant des millions et des milliards à la figure puis désigner certaines catégories de français comme boucs émissaires !
RépondreSupprimerPas un jour sans qu'un membre du gouvernement , un député , un économiste ne viennent nous culpabiliser et nous annoncer avec flagornerie une coupe franche nécessaire à notre avenir ; leurs certitudes me glacent ; comment osent ils nous impliquer dans leurs magouilles ??!
excellent titre !
RépondreSupprimerEn effet ! pardon j'avais oublié de le souligner ...
RépondreSupprimer