J'ai reçu hier la lettre de Hollande pour l'éducation. C'est la rentrée. On parle de l'école, comme chaque année, une fois par an. Ensuite, on râle quand il y a des grèves, mais on explique surtout pas pourquoi.
J'ai lu, chez Eric, la lettre d'Aubry, sur l'éducation.
J'ai lu, chez l'Hérétique, quelques explications des idées de Montebourg, sur l'éducation.
J'ai écouté Ségolène Royal, à l'Université d’Été du PS, à la Rochelle, sur l'éducation.
Ce sera déjà pas mal, pour un début. On pourrait croire que le PS, grand parti des professeurs, va proposer des choses concrètes pour faire bouger les lignes, pour se démarquer du bilan déplorable de la droite au pouvoir depuis...2002, pour essayer de donner envie à cette catégorie de la population qui a de plus en plus envie de ne pas aller voter.
La lettre sur l'éducation de François Hollande, c'est du blabla creux. Il s'en dégage deux axes : "temps et rythmes scolaires, et revalorisation et redéfinition des missions et des conditions du métier d'enseignant."
Deux choses un peu accessoires, un peu à côté, mais deux choses susceptibles de faire la une de l'Express ou du Nouvel Obs. En plus, Hollande ne propose pas des choses concrètes : il ne dit pas, on va revenir à une semaine de 5 jours à l'école primaire. Il dit juste qu'on va en parler. Et parler des rythmes scolaires, on sait bien que ça aboutit toujours à un consensus mou avec les lobbies du tourisme. Vide et creux. Surtout que Sarko a fait ça pendant 5 ans : faire des consultations, des concertations, des discussions. Et cela ne sert à rien.
L'éducation a besoin de quelqu'un qui prend les choses en main.
Martine Aubry propose des choses concrètes. Des petites choses, à la marge. Rien de révolutionnaire, mais un bon début : fin des suppressions de postes, retour de la formation professionnelle, fin des 4 jours au primaire, création d'un nouveau métier d'encadrement pour assurer la sécurité dans les établissements. Un sur gé ? Pour le reste, du vague dans du flou, plein de bonnes intentions, mais rien de tangible. Mettre plus de profs dans les milieux sensibles. C'est déjà un peu le cas, avec les RAR et les ECLAIR. Mais souvent, il manque une donnée essentielle pour que ça marche : le temps.
Arnaud Montebourg, qui a un projet bien fourni sur le sujet, met en avant le latin, prône plus de simplicité dans l'organisation du système scolaire et parle aussi des rythmes scolaires et de carte scolaire, ce qui ne mange pas de pain. Un projet de gauche, qui parle beaucoup d'égalité, ce qui est mal perçu par la droite, puisque derrière le mot égalité, elle a tendance à lire nivellement par le bas, ce qui n'est pas l'idée principale, me semble-t-il. Et le livret de compétence, qui pour le coup, est un réel nivellement par le bas, nous est bien imposé par la droite...
Bref...Des idées à prendre un peu partout, mais des mesures de surface.
L'expérience me pousse à vouloir des changements plus profond.
Je suis professeur dans un collège ZEP, puis RAR, puis ECLAIR, depuis plus de 5 ans. L'établissement fait partie des quelques centaines que l'on considère comme les plus difficiles, puisqu'on lui attribue des moyens supplémentaires. Ces moyens supplémentaires sont utiles. Ils sont la preuve que c'est une des clés du problèmes. Mais les établissements dans le genre du mien sont de plus en plus rares et malgré les résultats scolaires un peu moins mauvais et la violence en nette diminution, nous manquons d'un levier essentiel pour que les choses aillent encore mieux : du temps.
C'est pour cela que même si cela peut paraître fou à la plupart de mes collègues, je pense que l'idée soulevée par Ségolène Royal en 2007, sur le temps de travail et les 35h sur le lieu de travail, n'était pas une mauvaise idée, au moins pour le collège.
Ce qui manque aux profs pour avancer vraiment, pour faire du bon boulot, ce n'est pas forcément grand chose : c'est surtout du temps. 35h dans l'établissement ce serait avant tout du temps pour bosser en équipe. En se mettant au diapason de la société, c'est à dire, en faisant 35h comme tout le monde de manière visible, les enseignants travailleraient, en fait, moins mais plus efficacement : si on sortait du collège en ayant préparé nos cours, en commun, en équipe, si on avait préparé les évaluations, si on avait fait nos corrections sur place, on n'y serait pas encore à 23h, chez nous, tout seul, isolé et dépressif.
Cela, ce serait vraiment une proposition révolutionnaire. Cela rendrait le prof moins bouc émissaire de la société, en plus.
Mais il faut prendre conscience que cela représente un investissement énorme de l'Etat : pour l'instant, l’Éducation Nationale est incapable de fournir les locaux et le matériel pour que l'on travaille sur place...
CC
Je viens de lire ceci (court extrait) :
RépondreSupprimer« Aux Etats-Unis, l’étude la plus importante est celle qui a été menée, à la demande du Congrès, par le sociologue James Coleman entre 1964 et 1966. Elle a porté sur 645 000 écoliers et a recueilli des données sur à peu près tous les éléments dont il est possible d’imaginer qu’ils affectent les résultats scolaires : le milieu familial des enfants, l’endroit où ils habitent, les qualifications de leurs professeurs, la qualité des locaux scolaires, la taille des classes, les programmes utilisés, etc.
Or, à la grande surprise de son auteur lui-même, le rapport Coleman est parvenu à la conclusion que la qualité de l’école n’a presque aucun impact sur les résultats moyens des enfants. Tous les éléments habituellement mis en avant, comme le nombre d’élèves par classe, l’argent dépensé par élève, la formation des enseignants, etc. ne produisent pas de différences significatives. Le seul facteur qui soit corrélé de manière significative avec les résultats scolaires est le milieu familial des écoliers. »
J'ai tiré ça d'un ensemble de cinq billets dont seuls les deux premiers sont parus à ce jour. L'extrait sort du deuxième volet.
Le premier billet est ici.
Bonsoir Didier,
RépondreSupprimerBon...je vais écrire ma lettre de démission et je reviens...
Merci pour ce billet intéréssant, notamment sur la question de la présence en temps d'établissement.
RépondreSupprimerPour ce qui dit Goux, une pro de l'éducation telle que toi devrait le savoir: c'est très fortement à nuancer. Avec justement un taux d'encadrement des plus élevés au monde et des moyens bien évidemment conséquents, la finlande, la suède et la norvége ont des élèves avec des résultats parmi les meilleurs du monde
Il y a donc de l’espoir ! ;)
RépondreSupprimerVous préféreriez vraiment corriger vos tas de copies dans une salle de classe que toute seule chez vous avec une théière (ou un gobelet de ouiski) sur un bureau où ronronne le petit chat entre le bouquet de fleurs et les miettes de cake ?
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimer@Romain : évidemment, je répondais par l'ironie à Didier. Je crois en mon métier, parce qu'il me donne chaque jour l'occasion de voir des résultats satisfaisants. Bien sûr qu'un jeune évoluant dans une famille d'alcooliques a moins de chance dans la vie qu'un gamin dont les deux parents sont chirurgiens (même issus de l'immigration) cependant, l'école est là pour tirer vers le haut les élèves ayant moins de chance à la maison, pour leur donner un autre modèle. Et surtout, il est bien évident que sans école, ce fils d'alcoolique n'aurait aucune chance de faire autre chose que malfrat analphabète alcoolique...
@Suzanne : c'est là que vous m'avez mal lue : il faut que l'Education Nationale soit capable de mettre en place des bureaux, de vrais lieux de travail confortables pour les profs. Pas une salle de classe...Et pour le vivre parfois : je corrige deux fois plus vite et je suis autrement plus concentrée quand je corrige dans un lieu où il n'y a pas de distraction. L'exemple évident, c'est la correction du brevet en fin d'année : en 4 ou 5 heures, je corrige un paquet de 30 copies, quand je mets le triple de temps, le reste de l'année, justement, avec le chat, le thé et le cake...Et en plus, l'image romantique du prof au chat...Souvent, ça se termine autrement : la veille au soir, à 23h, avec des litres de café pour tenir, les yeux qui papillonnent, avec une envie folle d'aller se coucher ou même de regarder une connerie à la télé plutôt que de corriger ces torchons illisibles que les 3eB ont eu du mal à pondre...
Mais là encore, le métier de prof est très mal connu. Il n'y a guère que les conjoints qui s'en rendent vraiment compte... :)
"il faut que l'Education Nationale soit capable de mettre en place des bureaux, de vrais lieux de travail confortables pour les profs."
RépondreSupprimerHein ? Des lieux de travail confortables pour les profs ?
C'est ça la priorité ?
Trente élèves en sixième, par chez moi. Avec près du tiers des élèves qui ne savent pas lire correctement un énoncé, un texte simple. Mal connu, le métier de "prof" ? Vous vous foutez du monde ?
Les enfants ne sont pas les outils de travail des professeurs, et il y a des parents qui peuvent tout à fait juger, eh oui, juger le travail d'un professeur. Les enfants aussi le font très bien, avec des critères assez sommaires: "les classes où c'est pas le bordel et où on apprend quelque chose."
J'ai la "chance" d'être dans un collège "ECLAIR" et mes classes de 6e n'excèdent pas 20 élèves. Ce qui devrait être le modèle. C'est ce que je dis dans mon billet : les collèges classés difficiles ne sont pas assez nombreux. 30 élèves à Louis Legrand, ce n'est pas un problème. Presque partout ailleurs, oui.
RépondreSupprimerEnsuite, ce que jugent les gens, ce que connaissent le gens du métier de prof, c'est la partie visible. Un prof qui est fatigué, qui travaille dans de mauvaises conditions, avec trop d'élèves, donc trop de copies, trop de diversités à concilier, c'est un mauvais prof, qui laisse le bordel s'installer dans sa classe, parce qu'il n'a pas l'énergie de faire autrement. Avez-vous idée de l'énergie qu'il faut pour tenir une classe de 30 élèves de 6èmes ? Si vous ne l'avez jamais fait, vous ne le savez pas. Vous n'en avez aucune idée. Et je parle des enfants d'aujourd'hui. Pas les moutons d'il y a 50 ans à qui on foutait des baffes.
Venez-y ! :)
Et ça changerait quelque chose au fait que je ne sois pas d'accord avec vous, sur ces propositions de Ségolène Royal, si je vous disais que oui, j'ai "tenu" une classe de trente élèves difficiles ? Que, justement, je parle en connaissance de cause ?
RépondreSupprimerQuant au refrain du prof mauvais parce qu'il est débordé et abimé par de mauvaises conditions de travail, c'est tellement automatique... Comme celui du pauvre petit qui ne travaille pas parce qu'il n'a pas de bons profs.
Un prof fatigué, démotivé, malmené qui fait bien faire son boulot, ça arrive. Mais c'est assez rare, en fait. :)
RépondreSupprimerJe comprends que vous ne soyez pas d'accord : je ne me sens pas ultra majoritaire parmi les profs, à propos des 35h en établissement.
Les profs sont d'odieux individualistes qui refusent de travailler en équipe, le plus souvent. C'est d'ailleurs, une des choses que vous éludez complétement dans mon argumentation. Le travail en équipe : se concerter, pour mieux transmettre les savoirs aux élèves...Un truc impensable pour la majorité des profs qui se veut grand manitou au sein de sa classe.
"Un prof fatigué, démotivé, malmené qui fait bien faire son boulot"
RépondreSupprimerMais qui le fait faire par qui ? Je n'y comprends plus rien.
Et pour le travail en équipe, la préparation des cours en équipe, entre professeurs de même discipline, oui, pourquoi pas ? Mais comme ce travail en équipe se réaliserait en dehors des heures de cours, pourquoi faudrait-il d'autres locaux que les salles de classe ? C'est une question naïve.
... et qu'est-ce qui empêcherait présentement les professeurs volontaires de s'associer pour ce travail en équipe ? S'il est censé être meilleur, plus efficace et prendre moins de temps, pourquoi ne pas l'entreprendre de son propre chef ? Un principal ne refuserait pas l'utilisation de certaines salles de cours à des enseignants motivés, tout de même !
RépondreSupprimerArf, mes doigts sont allés plus vite que ma pensée...J'écrivais : "Un prof fatigué, démotivé, malmené peut bien faire son boulot, mais c'est rare."
RépondreSupprimerParce qu'on manque déjà de salles de cours. Et que lorsque le prof de français n'y est pas, il y a de grande chance pour que le prof d'anglais y soit. Et si les profs restent 35h dans l'établissement, ce ne sera pas en dehors des heures de cours...On ne va pas rester la nuit...Une journée de cours s'étale déjà de 8h à 17h30...
Parce que dans la logique actuelle du prof, on ne reste pas dans l'établissement si l'on a pas cours. On rentre chez soi, pour retrouver son chat et sa théière. Le travail en équipe suppose aussi qu'on ait des heures en commun dans l'emploi du temps pour travailler ensemble.
RépondreSupprimerOn peut toujours le faire, et d'ailleurs, je le fais, avec une collègue d'histoire, notamment, mais c'est toujours difficile de se retrouver, on grappille quelques minutes, entre deux portes, pendant les récrés. Ce ne sont pas des conditions idéales...
Et puis quand je parle de travail en commun, je ne pense pas aux profs d'une même matière : ceux-là, par définition n'ont pas les mêmes élèves, c'est donc d'un intérêt limité...Sauf pour la transmission d'une année à l'autre, pourquoi pas.
... et si "les profs sont d'odieux individualistes" qui préfèrent être "grand Manitou" dans leur classe, que faut-il attendre de telles réformettes imposées, même s'il y a au sein de chaque établissement dix salles de réunion insonorisées, tapissées de velours aux couleurs zen, de sièges de relaxation imprégnés d'huiles essentielles et de douche massantes pour rentrer chez soi tout frais après ses 35 h ?
RépondreSupprimermais comment voulez vous organiser des rencontres entre professeurs d'une même classe si ce n'est en dehors des heures de cours, et où si ce n'est dans l'établissement ?
RépondreSupprimerDifficile de parler vraiment, là, Suzanne. Avec tout le respect que je vous dois, laissez-moi vous dire que vous vous emportez quelque peu... :)
RépondreSupprimer"Mais comment voulez vous organiser des rencontres entre professeurs d'une même classe si ce n'est en dehors des heures de cours, et où si ce n'est dans l'établissement ?"
RépondreSupprimerPas forcément tous les profs. Pas forcément tous en même temps. Mais que dans l'emploi du temps de chacun, il y ait quelques créneaux de prévus pour la concertation, par exemple, pour le pôle scientifique, d'autres pour le pôle des langues, d'autres pour le pôle littéraire...et ce sera un grand pas.
Je parle d'un métier que vous connaissez, pourtant, puisque vous le dites. Mais il me semble pourtant qu'on ne parle pas de la même chose...
CC: c'est surtout que j'ai du mal à comprendre comment vous verriez pratiquement ces idées mises en œuvre.
RépondreSupprimerC'est tout simple : si l'on est 35 heures dans le collège, on a du temps pour se voir, pour mettre en place des projets communs, pour créer des cours en commun...
RépondreSupprimerVous n'avez pas compris, j'espère, que 35h dans un collège signifie 35h de cours devant les élèves ?
Les derniers commentaires se sont croisés. Les réunions de professeurs pour en équipe, ce n'est pas la mer à boire si les professeurs sont volontaires! Ce n'est pas une grande réforme, et il y a des établissements où cela se pratique déjà (mais dans les locaux ordinaires)
RépondreSupprimerben non, pour les 35 h ! Mais beaucoup de professeurs travaillent plus de 35 h les semaines d'école.
RépondreSupprimerLes professeurs ne sont pas volontaires s'il s'agit de prendre sur leur "temps personnel". Ils ont l'impression de travailler gratuitement. Parce que pendant le temps de ces réunions qui s'ajoutent au reste, on n'a pas l'impression d'avancer dans son travail personnel et que lorsqu'on rentre à la maison, souvent tard le soir, puisqu'on colle ces réunions après les cours, on a encore les copies à corriger et les cours à préparer pour le lendemain.
RépondreSupprimerCe que j'imagine, c'est une refonte totale du système dans laquelle, les profs, en sortant du collège, n'aurait plus qu'à poser leur cartable et à lire, pour leur plaisir, tiens. Lire pour le plaisir...Et non pas parcourir à nouveau La Guerre des Boutons pour préparer un questionnaire de lecture et une séquence...
Bien entendu que les profs font plus de 35h par semaine. Largement plus. A cause justement du chat et de la théière. On n'est pas efficace...
RépondreSupprimerCeci dit, il y a aussi des profs qui font beaucoup beaucoup moins que 35h :)
RépondreSupprimerHop hop, voilà où il faut demander l'asile éducatif !
RépondreSupprimer"A Sourdun, on est en terre pionnière. Ou plutôt de mission, au regard de l’engagement attendu des personnel. Ici le recrutement (académique) se fait sur profil : disponibilité et capacité à travailler en équipe sont les principales qualités demandées. Les emplois du temps s’organisent obligatoirement sur 4 jours, et l’on attend des professeurs qu’ils prennent en charge une activité sportive ou culturelle après les cours – sans compter les sorties et voyages scolaires, partie intégrante du projet. Les devoirs sont organisés en commun et prévus à l’avance chaque trimestre, par discipline, ce qui suppose une forte concertation en amont.
Nul bénévolat cependant : les activités périscolaires sont intégrées au service ou rémunérées en heures supplémentaires, et les plages de concertation sont libérées par l’externalisation des devoirs hebdomadaires. Chaque professeur « donne » ainsi une demi-heure par classe pour ces travaux, surveillés par des AED.
Pour attirer les candidats, les contreparties sont substantielles : les enseignants disposent de bureaux, se voient remettre un ordinateur portable et peuvent être hébergés sur place, à titre gracieux. Sans compter les conditions de travail, avec élèves choisis et classes à 20 élèves. Et comme le précise Jean-François Bourdon en réponse à mon inquiétude, « la liberté pédagogique est totale. Seul comptent les résultats ». Des dispositions bien différentes de celles qui attendent les professeurs des établissements ECLAIR à la rentrée. Et qui ont surtout l’avantage d’avoir été choisies, quand l’extension du dispositif ECLAIR est imposée en passant outre l’opposition des conseils d’administration. De fait, les candidats ne manquent pas, sauf en classes préparatoires - l’isolement relatif et l’éloignement de Paris restent répulsifs. Mais, comme le reconnaît Jean-François Bourdon, « ils s’investissent tellement qu’ils risquent de s’épuiser ». Contrepartie d’un projet fort, Sourdun peut certainement aussi être pesant pour ses personnels. Une expérience plutôt pour jeunes collègues et esprits militants, mais à conseiller à tous ceux qui peinent aujourd’hui, dans un système éducatif en crise, à transformer en actes leur idéal républicain."
(source)
Bonjour Suzanne,
RépondreSupprimerVoilà qui clarifie peut-être mes propos : sans le savoir, c'est dans un internat d'excellence que je veux travailler. L'idéal étant que tous les établissements soient "d'excellence", évidemment...
Mon idée n'est peut-être pas si idiote...
Je crois que l'excellence de ce projet repose sur une triple volonté: celle des enseignants qui s'engagent beaucoup, celle des élèves qui ont envie de travailler et son prêts pour cela à vivre en internat, et celle des familles qui soutiennent les uns et les autres.
RépondreSupprimerBien entendu, Suzanne, mais je crois qu'il y a beaucoup d'enseignants qui ont envie de s'engager beaucoup, beaucoup d'élèves qui ont envie de travailler et beaucoup de famille pour les soutenir. L'internat, c'est accessoire, si les familles sont là pour soutenir les enfants...
RépondreSupprimerSuper billet !
RépondreSupprimerJ'ai appris beaucoup de choses.
Pour une fois dans une campagne si l’éducation pouvait être au centre des enjeux,pour le coup , nous changerions de civilisation.
Mais , la démagogie et le populisme passeront par là :-(
On peut toujours espérer...Merci Éric !
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