Donc, Sarkozy disait hier "Aujourd'hui, il y a des protestations, c'est normal dans une démocratie" (ouf !)
Il continuait ainsi : "Mais les emplois qui sont en cause, ce n'est pas les emplois de la fonction publique, c'est les emplois de l'industrie, c'est les emplois de l'entreprise, c'est les emplois qui sont exposés à la concurrence. Mon devoir de chef de l’État c'est d'abord de penser aux ouvriers, aux salariés et aux cadres qui sont lancés dans la compétition internationale et qui ont besoin du soutien de l’État, plus que de penser à ceux qui ont un travail difficile mais qui ont un statut qui les protège.Vous, vous êtes exposés, c'est pour ça que je dois d'abord être avec vous plus qu'avec d'autres qui sont protégés dans leur statut."
Sarkozy divise donc. Il clive. Il désigne des privilégiés pour faire bisquer ceux qui ne le sont pas.
Cependant, si l'on met de côté que depuis 10 ans, depuis que la droite est au pouvoir, on n'a jamais eu autant de précaires (vacataires et contractuels, contrats allant à l'encontre du droit du travail...) dans l'Education Nationale, il faut rappeler que les profs ne descendent pas dans la rue pour eux, mais pour les élèves. Pour les conditions d'apprentissage des enfants.
Voilà, c'est dit. Je répète, au cas où, juste pour vous, président.
Monsieur Sarkozy, 54% des enseignants ne perdent pas une journée de salaire juste pour défendre leur salaire. Vous la voyez la contradiction ? Les enseignants ont une conscience professionnelle et s'ils essaient de se faire entendre, c'est dans l'intérêt de leurs élèves.
Alors ? Prêt à cliver entre les travailleurs de l'industrie et l'avenir de leurs enfants ? Non ?
CC
Tu dis bien et c'est bien dit !
RépondreSupprimerMerci...o^_^o
RépondreSupprimerC'est juste lamentable, je crois que les français sont de moins en moins dupes de cette façon de faire...
RépondreSupprimerJe me suis fait la même remarque en l'écoutant hier soir...que dire ?
RépondreSupprimerqu'il est tout petit ?
oui voilà, il est tout petit
bisous
Très juste et d'accord avec toi, sauf que je ne suis pas sur que l'avenir de nos bambins l'émeuve plus que ça!
RépondreSupprimerBonsoir
RépondreSupprimer@Stef : j'espère que personne ne tombe dans le panneau. Il n'a soutenu ni l'industrie, ni le public, durant son mandat...
@MrsClooney : minuscule...et c'est vrai : souvent, les mots manquent... Bises !
@ThierryRégis : on apprendra bientôt que comme Berlusconi en Italie, il n'a qu'une envie : quitter le pays...
Bon article.
RépondreSupprimerY en a marre de ce type : distiller l'envie et la haine entre les différentes catégories de la population, c'est son leitmotiv.
Mais hélas ça marche. Il n'y qu'à lire les réactions sur internet (le Post, Le Monde ou même Libé.): dès qu'il est question des profs , ces "paresseux et ces profiteurs", la litanie commence : "moi je me lève à 5 h. du matin", ou "moi je n'ai pas 6 mois de congé ...