A la une, c'est la brume...

Palazzo Vecchio - Firenze

Nous étions là, en vacances, dans des endroits merveilleux, nous refaisions le monde avec des gens que nous aimons, en buvant du rosé bien frais. Et puis nous avons levé un œil vers la télé. Le monde avait continué de tourner sans nous.

Cliché italien pour touristes, mais délicieux quand même...

Nous sommes le 18 juillet 2011. Nous sommes à deux doigts d'un crash financier sans précédent. La Grèce a déjà coulé avec le Portugal. L'Italie a touché un iceberg et on est entrain d'écoper à coup de tasse à expresso. Les USA vont sombrer à leur tour dès le début du mois d'août. En France ? On ne sait pas. Ça ne doit pas être bien folichon, mais pas de nouvelles, bonnes nouvelles.

Non, le vrai problème, en France, ce n'est pas ça. On est en vacances, c'est l'été, on est presque encore en weekend, on ne va pas s'emmerder avec des sujets sérieux.

Le vrai problème, c'est qu'il fait frais en Bretagne, qu'on ne peut pas se baigner dans l'océan atlantique et, pire encore, qu'il y a de la brume au col du Galibier. Que va devenir notre maillot jaune, mon dieu ?!

Le traitement de l'actualité me laisse toujours perplexe. Et je ne m'habitue jamais.

On nage en pleine absurdité. Comment peut-on réellement, sincèrement, véritablement s'étonner qu'il fasse frais en Bretagne, qu'il pleuve dans la Manche et qu'il fasse 3°C à 2642 m d'altitude ?

Le ridicule ne tue pas : Marie Drucker est toujours vivante...

CC