Je me rends compte aujourd'hui de la force des médias. De la force du scoop qui étouffe tout, comme la mauvaise herbe fait mourir les brins de ciboule dans le jardin.
Cela me saute aux yeux : tout le monde en parle. Il n'est pas une discussion, depuis le début de la semaine qui ne l'évoque. Nous n'en savons rien, ou presque : ou du moins, ce qu'on en sait peut se résumer en quelques lignes. Ensuite, tout n'est que glose.
Je me rends compte, avec le recul, que c'est ce qui m'est arrivé en 2007 : j'ai eu besoin de parler de Sarkozy. De ne parler que de ça.
Je suis une pauvre petite chose influençable.
Aujourd'hui, je lutte.
J'ai beaucoup twitté. D'ailleurs, on dit que cette affaire est l'affaire qui aura révélé twitter au monde. (comme la révolution égyptienne, comme la révolution tunisienne, comme le tsunami ou comme les émeutes au Liban...)
Twitter a été un ramassis de conneries, durant ces derniers jours. On a vraiment lu n'importe quoi. On a assisté à un festival de mauvais goût, surtout. Moi aussi, je suis capable de faire des jeux de mots pourris, je le prouve, d'ailleurs. Mais un peu de retenue ne ferait pas de mal. Et puis, en fait, pourquoi de la retenue ?
J'hésite. Je lutte.
Finalement. La victime, on est d'accord, c'est...bon, la jeune femme supposée violée, voilà une chose qui est sûre : même si c'est faux, elle a dû déménager et tout le monde la cherche...Tout le monde raconte aussi pis que pendre, sur elle...
La victime, c'est le PS qui se retrouve le cul dans l'eau alors qu'elle pensait avoir l'homme providentiel.
La victime, c'est la femme de DSK : elle est cocue internationale et doit porter des oranges au parloir.
La victime, c'est la France qui doit se taper du scandale sexuel matin midi et soir. Et des blagues graveleuses à la machine à café. Toute la journée. Jusqu'à l'overdose.
Le seul qui n'est pas la victime, dans cette affaire, au fond, c'est DSK himself. Présomption d'innocence oblige.
Alors, c'est bon, on peut se lâcher, non ? Ou alors, on peut nous lâcher la grappe avec cette histoire de mœurs ?
CC
T'en as au moins jusqu'à vendredi !!!
RépondreSupprimerEh oui c'est incontournable et quand on n'en parle pas on y pense quand même...
RépondreSupprimerEt le besoin d'écrire s'explique encore moins... on est comme ça.
bises!
Décidément j'adore ce blog.
RépondreSupprimerCollèges et lycées : l'académie de Paris recrute des enseignants avec Pôle emploi.
RépondreSupprimerL'académie de Paris va organiser jeudi 26 mai, avec Pôle emploi, une «journée de recrutement d'enseignants non titulaires», dans le but de faciliter les remplacements de professeurs de collèges et lycées absents en 2011-2012, ont annoncé ce jeudi l'académie et Pôle emploi.
http://www.20minutes.fr/ledirect/727142/academie-paris-recrute-enseignants-pole-emploi
Bonsoir,
RépondreSupprimer@Minijupe : tu penses que ça va s'arrêter aussi vite ? On verra...
@Nelly : c'est une obsession
@Elia : merci !
@BA : ce n'est pas nouveau, malheureusement...J'ai une collègue recrutée comme ça. Elle pleure en sortant de cours...
on est comme ça.
RépondreSupprimerbises..