Juste un mot, ce soir, pour vous emmener vers le blog de Nicolas.
On connaît tous ce genre de "figures" qui errent dans nos rues.
Je pourrais vous parler de la misère de certains de mes élèves, quant à moi...
CC
30 mai 2011
28 mai 2011
Abandonner l'utopie ?
J'ai publié avant hier, comme de nombreux blogueurs, une lettre appelant à l'unité de la gauche.
Cette lettre génère quelques réactions, dans le petit monde du web.
On souligne, par exemple, que c'est une idée pleine de bons sentiments mais complétement utopique.
Évidemment : quand on voit déjà le bordel qui règne au PS, on peut toujours rêver que ceux-là s'entendent aussi avec d'autres partis.
La haine fait partie de la politique. Et pas seulement dans le clivage gauche droite.
Il paraît qu'Aubry déteste Hollande, qu'Hollande n'en pense pas moins et que tout le monde est d'accord pour détester Royal. Sans compter qu'avant, Mélenchon était plutôt pote avec tout ce petit monde mais qu'il fait aujourd'hui cavalier seul. Tout en se faisant des ennemis auprès de ses propres alliés, au PC.
Alors, évidemment, cela paraît difficile de parvenir à l'unité.
Mais c'est avant tout parce que nous parlons de personnalités et pas de programme.
Il paraît d'ailleurs que cet après-midi, le programme du PS a été adopté à l'unanimité.
C'est un bon début. Maintenant, il va falloir communiquer là-dessus.
Mais revenons à cet appel d'unité de la gauche.
Ce qui me semble important, en politique, bien plus que les petites haines personnelles, c'est le rêve. L'utopie. Ce qu'on cherche, en politique, c'est aussi cela. En tout cas, moi.
Et en ce moment, c'est râpé. Personne ne fait rêver les gens. Personne ne propose une société dans laquelle on a envie de vivre. On nous parle de rigueur, de crise, de gestion de budget serré...
On ne nous parle de travailler plus. On nous parle de serrer la ceinture, de faire des efforts. Quand est-ce qu'on pourrait avoir envie de cette société-là ?
Alors, je crois que cet appel, c'est une sorte d'utopie : voir les politiques se mettre d'accord sur l'essentiel. Sur une société qui ne nous fasse plus honte. Une société qui protège, qui est juste et généreuse.
La lettre parle de valeurs communes : "écologie, services publics, société solidaire, emploi pour tous, fiscalité redistributive, laïcité, régulation de la finance, éducation, innovation, recherche, et bien sûr, l’ambition d’une France forte, généreuse et influente sur la scène mondiale."
Cette lettre, je pense, est salutaire. Elle réintroduit la fraternité qui est au fronton de nos mairies, dans la vie politique. Cette "fraternité" est-elle un truc de "bisounours" ? Cette fraternité n'a-t-elle pas disparu depuis 2007 ?
Et le cynisme l'a-t-il remplacée à tout jamais ?
CC
Cette lettre génère quelques réactions, dans le petit monde du web.
On souligne, par exemple, que c'est une idée pleine de bons sentiments mais complétement utopique.
Évidemment : quand on voit déjà le bordel qui règne au PS, on peut toujours rêver que ceux-là s'entendent aussi avec d'autres partis.
La haine fait partie de la politique. Et pas seulement dans le clivage gauche droite.
Il paraît qu'Aubry déteste Hollande, qu'Hollande n'en pense pas moins et que tout le monde est d'accord pour détester Royal. Sans compter qu'avant, Mélenchon était plutôt pote avec tout ce petit monde mais qu'il fait aujourd'hui cavalier seul. Tout en se faisant des ennemis auprès de ses propres alliés, au PC.
Alors, évidemment, cela paraît difficile de parvenir à l'unité.
Mais c'est avant tout parce que nous parlons de personnalités et pas de programme.
Il paraît d'ailleurs que cet après-midi, le programme du PS a été adopté à l'unanimité.
C'est un bon début. Maintenant, il va falloir communiquer là-dessus.
Mais revenons à cet appel d'unité de la gauche.
Ce qui me semble important, en politique, bien plus que les petites haines personnelles, c'est le rêve. L'utopie. Ce qu'on cherche, en politique, c'est aussi cela. En tout cas, moi.
Et en ce moment, c'est râpé. Personne ne fait rêver les gens. Personne ne propose une société dans laquelle on a envie de vivre. On nous parle de rigueur, de crise, de gestion de budget serré...
On ne nous parle de travailler plus. On nous parle de serrer la ceinture, de faire des efforts. Quand est-ce qu'on pourrait avoir envie de cette société-là ?
Alors, je crois que cet appel, c'est une sorte d'utopie : voir les politiques se mettre d'accord sur l'essentiel. Sur une société qui ne nous fasse plus honte. Une société qui protège, qui est juste et généreuse.
La lettre parle de valeurs communes : "écologie, services publics, société solidaire, emploi pour tous, fiscalité redistributive, laïcité, régulation de la finance, éducation, innovation, recherche, et bien sûr, l’ambition d’une France forte, généreuse et influente sur la scène mondiale."
Cette lettre, je pense, est salutaire. Elle réintroduit la fraternité qui est au fronton de nos mairies, dans la vie politique. Cette "fraternité" est-elle un truc de "bisounours" ? Cette fraternité n'a-t-elle pas disparu depuis 2007 ?
Et le cynisme l'a-t-il remplacée à tout jamais ?
CC
26 mai 2011
Unité 2012
Lettre ouverte d’un électeur à tous ceux qui font de la politique à gauche
Pour faire avancer l’unité à gauche, faites comme nous : copiez, collez et personnalisez cette lettre ouverte, puis envoyez la vite aux responsables politiques de gauche que vous connaissez. Et faites tourner : Facebook, twitter, vos e-mails...Visitez le site http://unite2012.fr/
Le Kremlin-Bicêtre, mai 2011
Chers camarades,
Comme disent les Chinois, il est des coups de massue qui rendent lucides : si la gauche veut remporter les élections présidentielles de 2012, elle devra aller unie au combat dès le premier tour.
Imaginer que tel ou tel candidat ou candidate évitera la dispersion des voix à gauche entre vos différents partis, provoquera le réflexe d’un vote « utile », est un pari dangereux, une illusion entretenue par des sondages dont on connaît la volatilité… et la fiabilité.
Enterrer Nicolas Sarkozy trop vite est tout aussi illusoire. C’est un redoutable adversaire en campagne électorale, chacun le sait. C’est un des rares domaines où sa compétence n’a pas encore été mise en doute.
Mais surtout, Marine Le Pen sera vraisemblablement au second tour, nul besoin de sondages pour le craindre.
L’élection présidentielle de 2012 se gagnera donc au premier tour. Autrement dit, celui des deux candidats, de gauche ou de droite, qui aura le plus rassemblé son camp avant le scrutin présidentiel aura de fortes chances de l’emporter, soit parce qu’il sera face à Marine Le Pen, scénario hélas le plus probable, soit parce qu’il aura obtenu un score élevé au premier tour et aura donc créé une dynamique suffisante pour gagner le second.
C’est le bête et implacable raisonnement arithmétique qu’impose notre scrutin majoritaire à deux tours. On peut regretter qu’il en soit ainsi, qu’il ne nous soit plus permis de faire un « choix de coeur » au premier tour. Mais c’est comme ça.
Cette réalité électorale doit conduire les politiques que vous êtes à agir en conséquence, c’est à dire à vous battre pour que ce soit bien le candidat de gauche qui rassemble le plus efficacement son camp dès le premier tour, et non celui de droite, Nicolas Sarkozy.
Inutile d’attendre le dernier moment pour bâcler un marchandage de circonstance, purement politicien, ou le programme et les idées passeront à la trappe. Inutile encore de compter sur un accord entre les deux tours, vite fait bien fait, entre les partis de gauche au cas où ce serait l’un des leurs qui accède au second tour. Dans le premier cas, face à Le Pen, pourquoi le candidat s’embarrasserait-il d’une négociation avec ses amis politiques alors qu’il est pratiquement certain d’être élu ? Dans le second cas, face à Sarkozy, redoutable candidat, le spectacle de chefs de partis de gauche se rabibochant opportunément après une campagne qui les aura durement opposés sera d’un effet déplorable et ne peut que favoriser le candidat de la droite.
Avez-vous le droit d’envisager cette défaite ? N’avez-vous pas, au nom de la confiance et des mandats que vous ont confié le peuple, des obligations, dont celle de gagner pour mettre un terme à la politique désastreuse menée par Nicolas Sarkozy ?
Chers camarades, il est temps d’atterrir. D’arrêter d’avancer en ordre dispersé, avec des candidatures tactiques, « providentielles » ou fantaisistes. Bref, il est temps de prendre la mesure de cette nouvelle donne électorale et d’en tirer les conséquences. Dès que possible, vos partis doivent travailler ensemble à une plateforme commune et à la désignation d’un candidat unique pour toute la gauche. Après tout, les primaires ont bien été imaginées pour cela, non ?
Rappelez-vous : n’avaient-elles pas vocation, à l’origine, à sortir des logiques partisanes en s’adressant à tous ceux qui « partagent les valeurs de la gauche », qu’ils soient roses, verts ou rouges ? Imaginez la dimension que prendraient ces primaires si elles mobilisaient tous les partis ! Elles donneraient un autre souffle à la campagne et un autre poids au candidat ainsi désigné. Et avouons-le, elles seraient sûrement prises beaucoup plus au sérieux qu’aujourd’hui.
Pour vous, responsables politiques, ce ne sera pas facile de dépasser les clivages et les rivalités d’appareils, on l’imagine. Certains d’entre vous ne souhaiteront peut-être pas monter dans le train de l’unité. Mais l’enjeu est à la hauteur de l’effort : pour que la gauche remporte ce scrutin présidentiel, l’unité et les concessions qu’elle implique, sont le prix à payer et, soyons plus positifs, le défi à relever.
D’ailleurs pensez-vous sérieusement qu’un programme qui rassemble tous les partis de gauche soit un défi aussi insurmontable ? Nous partageons tous un socle de valeurs communes : écologie, services publics, société solidaire, emploi pour tous, fiscalité redistributive, laïcité, régulation de la finance, éducation, innovation, recherche, et bien sûr, l’ambition d’une France forte, généreuse et influente sur la scène mondiale.
Chers camarades, quelle tâche plus stimulante qu’un programme unitaire pour ceux qui aiment la politique et veulent changer les choses ! Ce n’est pas une utopie, c’est une nécessité. Les électeurs le sentent et multiplient les appels dans la presse et sur le Net. Nous sommes à un an de l’échéance, vous avez encore le temps de vous y mettre. N’attendez pas.
Un programme, un candidat… la victoire en 2012 !
Captainhaka : Le grumeau, Custin d’Astrée : 365 mots, Cycee : bahbycc, Dominique Darcy : dominiquedarcy, Eric Citoyen : Mon Mulhouse, Gaël : De tout et de rien, Jean-Claude : Slovar – Les nouvelles, Jean Renaud Roy : @jr_roy, Juan : SarkoFrance, Jules Praxis : @jules_praxis, Le Coucou : Le coucou de Claviers, Melclalex : A Perdre la raison, MrsClooney : La femme de George (s) , Nicolas : Partageons mon avis, Nicolas Cadène : Débat socialiste, , Romain : Variae, Ronald : Intox2007, Jacques Rosselin : @rosselin, Seb Musset : Les jours et l’ennui de… , Stef : Une autre vie, Sylvie Stefani : Trublyonne, Vogelsong : Piratages, Yann Savidan Carnet de notes de…, Zeyesnidzeno : La France a peur
Pour faire avancer l’unité à gauche, faites comme nous : copiez, collez et personnalisez cette lettre ouverte, puis envoyez la vite aux responsables politiques de gauche que vous connaissez (députés, maires, sénateurs, responsables de parti, etc). N’hésitez pas à nous envoyez leur réponse. Vous pouvez pour commencer retrouver les mails de vos députés en cliquant ici. Et faites tourner !
Vous pouvez également signer cette lettre.
24 mai 2011
Radars : j'ai testé pour vous les avertisseurs
Ceci n'est pas un billet sponsorisé |
Mais voilà : il y a trois jours, on nous promettait la suppression des panneaux signalant les radars et aujourd'hui, on ne déboulonne plus.
Ce n'est pas très grave, mais ça montre la fragilité des annonces gouvernementales...
Entre temps, les marchands d'avertisseurs radars on fait leur beurre pour les dix ans à venir. Une pub d'enfer.
J'avais moi-même un long déplacement prévu ce weekend et j'ai décidé de tester pour vous une application de smartphone conçue pour ça (et gratuite, faut pas déconner).
Un avertisseur de radar, déjà, il me semble que c'est une sorte de solidarité nationale. Et la solidarité, c'est toujours ça de pris, dans ces temps individualisme sauvage. Certes, c'est une solidarité un peu égoïste et dans le but de gruger la loi. Mais quand même.
Ensuite, je suis fermement convaincue que la seule façon d'échapper aux contraventions, c'est évidemment de respecter scrupuleusement la loi. Mais c'est là que j'ai été agréablement surprise.
L'avertisseur fonctionne comme un réseau social : les gens passant devant un radar sont invités à les signaler. Ils sont enregistrés dans la base. Et quand un autre utilisateur passe devant l'endroit en question, l'avertisseur sonne.
Et il sonne environ tous les dix kilomètres sur l'autoroute. Pour la simple raison que les gendarmes s'installent régulièrement au bord des voies, des deux côtés, un peu partout.
Alors c'est formidable : on maintient une vitesse constante de 130 km/h et on a un petit rappel sonore tous les 10 km...ça fonctionne un peu comme un régulateur de vitesse.
C'est une jolie invention pour la sécurité.
Par contre, ce n'est valable que si on a un copilote : il serait dangereux de traficoter l'application pour signaler les radars en conduisant...
CC
23 mai 2011
Si jeunesse pouvait, si vieillesse savait...
Tiens, si on profitait de cette bien fâcheuse affaire DSK pour renouveler les cadres du PS.
Je me faisais cette réflexion idiote, il y a peu : "Tiens, je me disais, je suis une jeune femme de 30 ans et quand je regarde un peu les tronches de nos politiciens, je ne retrouve guère ma fraîcheur et ma féminité..."
C'est idiot comme réflexion.
Si les politiques étaient pour nous représenter, ça se saurait.
Cependant, au PS, par exemple, on mettait favori un gars de 62 ans. Je veux bien admettre que l'expérience compte. Je veux bien comprendre que pour ce cas précis, on ne peut pas tellement remettre en cause sa vigueur. (bien qu'il faudrait parfois avoir une pensée émue pour Félix Faure, mort en pleine vigueur à 58 ans...)
Cela fait des années qu'on nous fait croire que la jeune génération, c'est celle de mes parents qui coulent une retraite heureuse, merci pour eux. Et que les plus jeunes sont des perdreaux tombés du nid. Les Vals, Montebourg et compagnie, des jeunots, la goutte de lait leur pendouille encore au tarin. Ils ont pourtant presque 20 ans de plus que moi.
Je sais que je suis extrêmement jeune.
Mais le vieux Corneille ne disait-il pas que la valeur n'attend pas le nombre des années ? Et c'est bien le Rodrigue qui plantait l'épée et qui épousait la belle à la fin...
La question est donc la suivante : mis à part les vieux barbons et ceux qui balancent entre deux âges, n'y a t-il pas quelques têtes nouvelles pour faire de la politique ?
C'est le problème de la génération post-Mitterrand, je crois : ils ont vécu des restes de l'empire, ils ont bouffés les reliefs du festin, mais ont la sensation de n'avoir jamais senti sur leur face ridée, le feu brûlant des projecteurs. Regardez Jack Lang : il ne peut pas s'empêcher de squatter le moindre micro qui passe, la moindre caméra qui filme.
Ils ne lâcheront pas la rampe.
La "jeune" génération bouillonne et s'aigrit. Regardez la tête de Moscovici...
C'est un gâchis magistral, non ?
CC
Je me faisais cette réflexion idiote, il y a peu : "Tiens, je me disais, je suis une jeune femme de 30 ans et quand je regarde un peu les tronches de nos politiciens, je ne retrouve guère ma fraîcheur et ma féminité..."
C'est idiot comme réflexion.
Si les politiques étaient pour nous représenter, ça se saurait.
D'jeun ? |
Cependant, au PS, par exemple, on mettait favori un gars de 62 ans. Je veux bien admettre que l'expérience compte. Je veux bien comprendre que pour ce cas précis, on ne peut pas tellement remettre en cause sa vigueur. (bien qu'il faudrait parfois avoir une pensée émue pour Félix Faure, mort en pleine vigueur à 58 ans...)
Cela fait des années qu'on nous fait croire que la jeune génération, c'est celle de mes parents qui coulent une retraite heureuse, merci pour eux. Et que les plus jeunes sont des perdreaux tombés du nid. Les Vals, Montebourg et compagnie, des jeunots, la goutte de lait leur pendouille encore au tarin. Ils ont pourtant presque 20 ans de plus que moi.
Je sais que je suis extrêmement jeune.
Mais le vieux Corneille ne disait-il pas que la valeur n'attend pas le nombre des années ? Et c'est bien le Rodrigue qui plantait l'épée et qui épousait la belle à la fin...
Ces lunettes, c'est pas une bonne idée, vraiment... |
C'est le problème de la génération post-Mitterrand, je crois : ils ont vécu des restes de l'empire, ils ont bouffés les reliefs du festin, mais ont la sensation de n'avoir jamais senti sur leur face ridée, le feu brûlant des projecteurs. Regardez Jack Lang : il ne peut pas s'empêcher de squatter le moindre micro qui passe, la moindre caméra qui filme.
Ils ne lâcheront pas la rampe.
La "jeune" génération bouillonne et s'aigrit. Regardez la tête de Moscovici...
C'est un gâchis magistral, non ?
CC
22 mai 2011
20 mai 2011
Rajoutez le dégoût...
Tout à coup, c'est comme une évidence : la principale victime de cette horrible histoire new-yorkaise, c'est la démocratie.
Au détour d'une discussion dans le couloir, mes élèves de troisième évoquaient DSK. Certes, le crétin de service ne savait même pas de quoi on parlait : "DS4 ?, demanda-t-il, incrédule, à ses camarades hilares...- Non, répondit le plus informé, DSK, Strauss-Khann. Celui qui vient de payer 1 million de dollars, cash, pour sortir de zonzon. 1 million de dollar...Tu te rends compte."
Le plus important n'est donc pas qu'il ait potentiellement violé une personne. C'est relégué au second plan. S'il a fait ça, il est normal qu'il soit en prison. Mais le problème, c'est que cet homme politique soit capable de débourser autant d'argent.
Là, le fossé se creuse tellement que ça en devient invraisemblable.
Ceux qui nous dirigent sont riches comme nous ne le seront jamais. Ils nous écrasent par leur richesse. Tout à coup, ça saute aux yeux. Ils peuvent sortir de prison grâce à leur fric.
Dans le groupe des trois garçons qui discutent, le père ou le frère de l'un est en prison. Sans doute pour bagarre, vol à main armée ou un truc comme ça. Il purge sa peine. C'est juste.
Mais pourquoi l'homme politique a pu sortir, lui ?
Et pourquoi est-il si riche ?
Pourquoi irait-on voter pour des gens qui sont si riches ?
Les questions de mes élèves sont sans réponse.
La démocratie paiera les pots cassés : l'abstention sera encore plus grande, la prochaine fois. Au sordide, rajoutez l'injustice, rajoutez la jalousie, rajoutez l'aigreur...
Rajoutez le dégoût...
CC
Au détour d'une discussion dans le couloir, mes élèves de troisième évoquaient DSK. Certes, le crétin de service ne savait même pas de quoi on parlait : "DS4 ?, demanda-t-il, incrédule, à ses camarades hilares...- Non, répondit le plus informé, DSK, Strauss-Khann. Celui qui vient de payer 1 million de dollars, cash, pour sortir de zonzon. 1 million de dollar...Tu te rends compte."
Le plus important n'est donc pas qu'il ait potentiellement violé une personne. C'est relégué au second plan. S'il a fait ça, il est normal qu'il soit en prison. Mais le problème, c'est que cet homme politique soit capable de débourser autant d'argent.
Là, le fossé se creuse tellement que ça en devient invraisemblable.
Ceux qui nous dirigent sont riches comme nous ne le seront jamais. Ils nous écrasent par leur richesse. Tout à coup, ça saute aux yeux. Ils peuvent sortir de prison grâce à leur fric.
Dans le groupe des trois garçons qui discutent, le père ou le frère de l'un est en prison. Sans doute pour bagarre, vol à main armée ou un truc comme ça. Il purge sa peine. C'est juste.
Mais pourquoi l'homme politique a pu sortir, lui ?
Et pourquoi est-il si riche ?
Pourquoi irait-on voter pour des gens qui sont si riches ?
Les questions de mes élèves sont sans réponse.
La démocratie paiera les pots cassés : l'abstention sera encore plus grande, la prochaine fois. Au sordide, rajoutez l'injustice, rajoutez la jalousie, rajoutez l'aigreur...
Rajoutez le dégoût...
CC
18 mai 2011
L'affaire DSK qui fait écran
C'est incroyable : cent fois sur l'éditeur de texte, j'ai remis mon ouvrage et cent fois je ne suis pas parvenue à écrire une ligne qui ne parle pas de DSK.
Je me rends compte aujourd'hui de la force des médias. De la force du scoop qui étouffe tout, comme la mauvaise herbe fait mourir les brins de ciboule dans le jardin.
Cela me saute aux yeux : tout le monde en parle. Il n'est pas une discussion, depuis le début de la semaine qui ne l'évoque. Nous n'en savons rien, ou presque : ou du moins, ce qu'on en sait peut se résumer en quelques lignes. Ensuite, tout n'est que glose.
Je me rends compte, avec le recul, que c'est ce qui m'est arrivé en 2007 : j'ai eu besoin de parler de Sarkozy. De ne parler que de ça.
Je suis une pauvre petite chose influençable.
Aujourd'hui, je lutte.Et c'est une dure lutte.
J'ai beaucoup twitté. D'ailleurs, on dit que cette affaire est l'affaire qui aura révélé twitter au monde. (comme la révolution égyptienne, comme la révolution tunisienne, comme le tsunami ou comme les émeutes au Liban...)
Twitter a été un ramassis de conneries, durant ces derniers jours. On a vraiment lu n'importe quoi. On a assisté à un festival de mauvais goût, surtout. Moi aussi, je suis capable de faire des jeux de mots pourris, je le prouve, d'ailleurs. Mais un peu de retenue ne ferait pas de mal. Et puis, en fait, pourquoi de la retenue ?
J'hésite. Je lutte.
Finalement. La victime, on est d'accord, c'est...bon, la jeune femme supposée violée, voilà une chose qui est sûre : même si c'est faux, elle a dû déménager et tout le monde la cherche...Tout le monde raconte aussi pis que pendre, sur elle...
La victime, c'est le PS qui se retrouve le cul dans l'eau alors qu'elle pensait avoir l'homme providentiel.
La victime, c'est la femme de DSK : elle est cocue internationale et doit porter des oranges au parloir.
La victime, c'est la France qui doit se taper du scandale sexuel matin midi et soir. Et des blagues graveleuses à la machine à café. Toute la journée. Jusqu'à l'overdose.
Le seul qui n'est pas la victime, dans cette affaire, au fond, c'est DSK himself. Présomption d'innocence oblige.
Alors, c'est bon, on peut se lâcher, non ? Ou alors, on peut nous lâcher la grappe avec cette histoire de mœurs ?
CC
Je me rends compte aujourd'hui de la force des médias. De la force du scoop qui étouffe tout, comme la mauvaise herbe fait mourir les brins de ciboule dans le jardin.
Cela me saute aux yeux : tout le monde en parle. Il n'est pas une discussion, depuis le début de la semaine qui ne l'évoque. Nous n'en savons rien, ou presque : ou du moins, ce qu'on en sait peut se résumer en quelques lignes. Ensuite, tout n'est que glose.
Je me rends compte, avec le recul, que c'est ce qui m'est arrivé en 2007 : j'ai eu besoin de parler de Sarkozy. De ne parler que de ça.
Je suis une pauvre petite chose influençable.
Aujourd'hui, je lutte.
J'ai beaucoup twitté. D'ailleurs, on dit que cette affaire est l'affaire qui aura révélé twitter au monde. (comme la révolution égyptienne, comme la révolution tunisienne, comme le tsunami ou comme les émeutes au Liban...)
Twitter a été un ramassis de conneries, durant ces derniers jours. On a vraiment lu n'importe quoi. On a assisté à un festival de mauvais goût, surtout. Moi aussi, je suis capable de faire des jeux de mots pourris, je le prouve, d'ailleurs. Mais un peu de retenue ne ferait pas de mal. Et puis, en fait, pourquoi de la retenue ?
J'hésite. Je lutte.
Finalement. La victime, on est d'accord, c'est...bon, la jeune femme supposée violée, voilà une chose qui est sûre : même si c'est faux, elle a dû déménager et tout le monde la cherche...Tout le monde raconte aussi pis que pendre, sur elle...
La victime, c'est le PS qui se retrouve le cul dans l'eau alors qu'elle pensait avoir l'homme providentiel.
La victime, c'est la femme de DSK : elle est cocue internationale et doit porter des oranges au parloir.
La victime, c'est la France qui doit se taper du scandale sexuel matin midi et soir. Et des blagues graveleuses à la machine à café. Toute la journée. Jusqu'à l'overdose.
Le seul qui n'est pas la victime, dans cette affaire, au fond, c'est DSK himself. Présomption d'innocence oblige.
Alors, c'est bon, on peut se lâcher, non ? Ou alors, on peut nous lâcher la grappe avec cette histoire de mœurs ?
CC
16 mai 2011
Et pendant ce temps-là...
Un sondage Opinion Way prétend que les Français applaudissent les déclarations de Wauquiez. Vous savez, cette histoire d'avant : cette histoire de RSA. En fait, ça passe inaperçu, puisque on parle d'autre chose. En plus, ça tombe bien, c'est un sondage bidon.
(Mais pourquoi diable DSK allait-il à l'hôtel alors qu'il a un appart aux USA...?)
On apprend aussi que l'UMP regorge d'idées pour faire travailler tout le monde à peu près gratuitement - dans un pays où il n'y a pas de travail, ou presque - : les détenus, les jeunes qui feraient un service civique...L'esclavage est de retour. Mais personne ne s'en rend compte, puisqu'on parle d'autre chose.
(Mais bon sang, comment se fait-il qu'on puisse entrer dans la chambre du président du FMI comme dans un moulin ?)
C'est fou, sinon : la croissance de notre pays est énorme, incroyable, sensasss' ! Le chômage fond comme neige au soleil. Et les braquages de casino continuent, pourtant. Chercher l'argent là où il est ?
(Diantre, est-il vraiment possible que DSK prenne sa douche tout nu ?)
Au Japon, c'est toujours la merde. Beaucoup plus que ce qu'on peut imaginer. On évacue des villes, des réacteurs sont beaucoup plus touchés que ce qu'on avait d'abord prétendu et on ferme d'autres centrales. Tout cela est très inquiétant. En France, on craint la sécheresse, qui pourrait conduire à fermer des centrales nucléaires. D'autre part, les paysans commencent à avoir chaud pour leurs récoltes.
(Grands dieux, comment peut-on oublier son téléphone portable à l'hôtel ?)
Sinon, le seul vrai sujet qui passionne tout le monde à la machine à café, c'est évidemment...DSK. Et là, pas besoin de sondages Opinion Way : c'est 50/50. Les femmes disent : "Mais quel salaud, il faut qu'il soit puni sévèrement !" Et les hommes disent : "C'est un coup monté (et bien monté) : c'est la CIA/les Grecs/l'UMP/François Hollande !" (entourez la proposition qui vous convient).
Étonnant, non ?
CC
(Mais pourquoi diable DSK allait-il à l'hôtel alors qu'il a un appart aux USA...?)
On apprend aussi que l'UMP regorge d'idées pour faire travailler tout le monde à peu près gratuitement - dans un pays où il n'y a pas de travail, ou presque - : les détenus, les jeunes qui feraient un service civique...L'esclavage est de retour. Mais personne ne s'en rend compte, puisqu'on parle d'autre chose.
(Mais bon sang, comment se fait-il qu'on puisse entrer dans la chambre du président du FMI comme dans un moulin ?)
C'est fou, sinon : la croissance de notre pays est énorme, incroyable, sensasss' ! Le chômage fond comme neige au soleil. Et les braquages de casino continuent, pourtant. Chercher l'argent là où il est ?
(Diantre, est-il vraiment possible que DSK prenne sa douche tout nu ?)
Au Japon, c'est toujours la merde. Beaucoup plus que ce qu'on peut imaginer. On évacue des villes, des réacteurs sont beaucoup plus touchés que ce qu'on avait d'abord prétendu et on ferme d'autres centrales. Tout cela est très inquiétant. En France, on craint la sécheresse, qui pourrait conduire à fermer des centrales nucléaires. D'autre part, les paysans commencent à avoir chaud pour leurs récoltes.
(Grands dieux, comment peut-on oublier son téléphone portable à l'hôtel ?)
Sinon, le seul vrai sujet qui passionne tout le monde à la machine à café, c'est évidemment...DSK. Et là, pas besoin de sondages Opinion Way : c'est 50/50. Les femmes disent : "Mais quel salaud, il faut qu'il soit puni sévèrement !" Et les hommes disent : "C'est un coup monté (et bien monté) : c'est la CIA/les Grecs/l'UMP/François Hollande !" (entourez la proposition qui vous convient).
Étonnant, non ?
CC
15 mai 2011
DSK : je n'ai pas envie d'en parler
Signez, ça peut pas faire de mal... |
Très sympa, très affaibli à cause de son régime Dukan, pas du tout agressif.
Ségolène Royal aussi, ferait une belle présidente.
On ne sait pas grand chose sur ses frasques amoureuses...
Montebourg n'est pas mal non plus.
Il a une femme belle et jeune qui le satisfait sans doute...
Bref, n'importe qui fera l'affaire. Il faudra bien...
Dans le fond, à un an de la présidentielle, on a le temps de voir.
(Et je pense surtout, ce soir, à la femme de chambre qui a passé un sale quart d'heure, bien traumatisant et qui a ensuite dû aller raconter ça aux flics. Et maintenant, une bonne partie du monde entier met en doute ses propos, comme à peu près à chaque fois qu'une femme vient se plaindre pour viol. Parce que dans le fond, elle l'avait sûrement bien un peu cherché...Ou pas.)
CC
11 mai 2011
Méchant flic, gentil flic...
Je tiens juste à signaler un flagrant délit de communication sarkosiste typique qui a déjà fait maintes fois ses preuves :
- Un ministre qui fait le rôle du méchant flic lance une connerie énorme. Genre : "Les bénéficiaires du RSA sont des salauds d'assistés qui profitent à mort de l'argent public. On dit même que certains se gavent de foie gras du Lidl. Rendez-vous compte."
- Un tollé médiatique (on appelle ça un buzz) se déclenche. C'est bien légitime : "Quoi ? Mais quelle connerie, c'est odieux de dire des choses pareilles...D'ailleurs, si on vendait du foie gras au Lidl, ça se saurait !"
- Le président, dans le rôle du gentil flic, vient calmer la situation en rassurant tout le monde : "Mais non, voyons, les pauvres sont sympathiques. Et de loin, les conserves de ronrons pour les chats de chez Lidl ressemblent beaucoup au pâté Hénaf et c'est pour ça qu'on a confondu..."
Mais attention. Ce n'est pour ça que l'affaire est terminée. Quand les esprits se seront calmés, on reviendra discrètement à l'assemblée avec un projet de loi qui passera en pleine nuit, devant 4 députés UMP ravis.
Gardons l'oeil...
CC
- Un ministre qui fait le rôle du méchant flic lance une connerie énorme. Genre : "Les bénéficiaires du RSA sont des salauds d'assistés qui profitent à mort de l'argent public. On dit même que certains se gavent de foie gras du Lidl. Rendez-vous compte."
- Un tollé médiatique (on appelle ça un buzz) se déclenche. C'est bien légitime : "Quoi ? Mais quelle connerie, c'est odieux de dire des choses pareilles...D'ailleurs, si on vendait du foie gras au Lidl, ça se saurait !"
- Le président, dans le rôle du gentil flic, vient calmer la situation en rassurant tout le monde : "Mais non, voyons, les pauvres sont sympathiques. Et de loin, les conserves de ronrons pour les chats de chez Lidl ressemblent beaucoup au pâté Hénaf et c'est pour ça qu'on a confondu..."
Mais attention. Ce n'est pour ça que l'affaire est terminée. Quand les esprits se seront calmés, on reviendra discrètement à l'assemblée avec un projet de loi qui passera en pleine nuit, devant 4 députés UMP ravis.
Gardons l'oeil...
CC
9 mai 2011
Assistanat
Une belle tête de requin à Paul en ploie. |
Un mot clé a dû ressortir de tout ça : assistanat.
Alors on a envoyé sur le front un type auquel le cœur de cible peut facilement s'identifier : une petite gueule d'ange, encore jeune, malgré les tempes grisonnantes et surtout, le costard d'un mec qui a réussi, lui. Laurent Wauquiez. Les dents qui rayent le plancher et pas d'honneur.
L'idée, c'est de cliver, en faveur du coeur de cible. Vous avez d'un côté les smicards qui ne gagnent presque rien et les bénéficiaires du RSA qui gagnent encore moins.
D'un côté, vous avez des gens qui peuvent toujours rêver de voir leur salaire augmenter et de l'autre, vous avez des gens qui ne trouvent pas de boulot et qui peuvent toujours rêver d'en trouver.
D'un côté, vous avez des gens qui sont présurés jusqu'à la moelle au boulot, de l'autre, vous avez des gens qu'on montre du doigt, qu'on a exclu de la société et qui ont à peine de quoi manger et se loger.
D'un côté, vous avez des gens qui risquent de perdre leur boulot au premier plan de restructuration, ou dès qu'ils auront passé la date limite de consommation. De l'autre, vous avez des gens qui, avant, connaissait aussi ce stress.
D'un côté, on nous dit qu'il n'y a pas de boulot, on vire les trop vieux, les trop chers, les trop handicapés, les trop jeunes et d'un autre côté, on nous fait croire qu'on les paie à rien faire et qu'on pourrait leur donner des petits boulots à faire en contrepartie. Par exemple ? Quel boulot ?
Bref.
C'est n'importe quoi. Mais c'est clivant, de parler d'assistanat pour ces pauvres juste un peu moins pauvres que les autre...
C'est le but.
Tentez, autour de vous, le coup du sondage, parmi les gens entre 25 ans et 40 ans, qui bossent et qui ne s'en sortent pas. Demandez-leur, ce qu'ils pensent de l'assistanat...
CC
1981
On était déjà las en 1991, d'attendre la relance... |
Mon frère est né cette année-là, le 13 mars. C'est l'événement qui m'a le plus marqué.
Pour le reste, il se trouve que j'ai vécu jusqu'en 1995 en ne connaissant que Mitterrand comme président. Je ne me souviens pas du tout de la présidence de Giscard.
Un seul président pendant tout le début de sa vie, durant 14 ans, c'est marquant.
{C'est comme pour Jean-Paul II : je l'ai "connu" pape durant presque toute ma vie. J'ai du mal, aujourd'hui à accepter que ce soit Benoît XVI. Il a l'air beaucoup moins sympathique.}
Quand Mitterrand est mort, j'étais au lycée. Je me souviens très bien du moment. Comme j'étais interne, je n'écoutais pas les informations durant la journée (et assez mal le soir aussi). C'est à 13 heures qu'une amie externe est revenue avec cette nouvelle. Je n'ai pas voulu la croire. C'était un peu comme perdre un vieil oncle. Quelqu'un de la famille.
Mitterrand, c'est ça, pour moi. Un vieil homme, présent dans les moments importants, pour le réveillon...Un homme aimé et respecté par les miens. L'homme qui a laissé un héritage important : l'abolition de la peine de mort, la baisse du temps de travail, les augmentations diverses des aides sociales, la 5ème semaine de congés payés...Il avait nationalisé des choses, aussi. Il avait mis la retraite à 60 ans.
Mais ces choses-là sont entrain de disparaître.
Quand le vieux meurt, parfois, l'héritage est vite dilapidé. C'est la vie. Sommes-nous des enfants ingrats ?
CC
7 mai 2011
Gagner 10 points dans les sondages
Par trois fois, le GIGN s'était préparé... |
Il avait eu plusieurs idées.
Jacques Gerbier, par exemple, avec le médiapeur, avait tué des dizaines de personnes. Peut-être même plus. Alors il avait imaginé l'opération commando...
Et puis il avait imaginé la dépêche AFP : "Après une longue traque d'au moins une demi-heure sur internet (notamment le site pagesjaunes.fr, ndlr), la villa de Grasse où vivait le géant de l'industrie pharmaceutique a été repérée et l'homme d'affaires, cet odieux criminel a été dézingué par le GIGN. Le vieil homme était au bord de sa piscine avec son épouse et n'avait pas d'arme dans son maillot de bain."
Non, s'était dit Sarkozy. Ce n'était pas avec ça qu'on allait gagner des points dans les sondages...
Il lui restait un an. Il fallait trouver. Il ne fallait pas décevoir...
Il avait recherché sur Internet quel était l'homme le plus détesté de France. Il était tombé sur Eric Besson. Mais il ne pouvait pas tellement le dézinguer autrement que politiquement. Et ça c'était déjà fait depuis longtemps.
Ensuite, il était tombé sur Domenech, mais c'était de vieilles pages. Alors, personne ne savait plus qui était ce mec...
Enfin, il s'était rendu compte que l'homme le plus détesté de France, le plus souvent, c'était lui-même.
Se suicider n'étant pas une bonne idée pour pouvoir se représenter en 2012, il abandonna aussitôt.
CC
4 mai 2011
FN : ce qui fonctionne, c'est le duo
On dit que Marine est entrain de lisser l'image du FN. On dit qu'elle fait le ménage, qu'elle veut faire du parti d'extrême droite un parti démocratique, qu'elle met en avant la liberté et le social.
On n'a pas tort. Il parait que dans son discours du 1er mai, elle a prononcé 77 fois le mot "liberté".
On sait bien, si on regarde d'un peu plus près le programme et les idées du FN que tout ça n'est qu'un vernis. Le FN est toujours le parti d'une certaine catégorie de la population, il est toujours un parti sans proposition économique, avec pour seule idée fixe le rejet d'une frange de la population qui ne convient pas à l'idée d'une France blanche, repliée sur elle-même, catholique et riche. Une France qui n'existe pas et qui n'a jamais existé.
Le problème, dans cette version "moderne" du FN, la version Marine, c'est qu'une partie de l'électorat n'est pas près à s'ouvrir à cette modernité. Citer Jaurès, zapper Jeanne d'Arc sur les affiche, ne pas stigmatiser les homos et même l'idée qu'une femme fasse de la politique au lieu de s'occuper de ses gosses dans sa cuisine, tout ça, c'est un peu "too much"...
Alors les Le Pen ont mis une technique au point. La technique du duo. Quand la fille vire un type qui aime se prendre en photo en faisant le salut nazi, le père hurle en disant que ce n'est pas bien grave.
Cela me fait penser à l'émission "Le Fou du Roi", sur France Inter. Les chroniqueurs débitent des horreurs au kilomètre : du trash, du sexe, des méchancetés en tout genre, pas toujours avec le meilleur goût qui soit, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais dans ces moments-là, on entend l'indignation de Stéphane Bern : "Ooooh ! Noooon ! Non, vous ne pouvez pas dire ça..."
Et cela suffit pour cautionner les horreurs.
Avec Marine et Jean-Marie, on a un peu le même duo.
Cela rassure les fachos de souche et les réacs antiques tout en draguant les gens tentés de voter pour le FN pour des tas d'autres raisons, comme le dégoût des partis politiques classiques, l'augmentation des prix à cause de l'Euro, le voisin de palier qui ne dit pas bonjour ou la peur hypothétique de perdre son emploi à cause d'un immigrant fraîchement débarqué de Lampedusa. Ceux-là n'auraient jamais voté pour un type qui faisait des blagues sur les camps de concentration, mais sont tous prêts à se laisser tenter par un parti de liberté...
CC
On n'a pas tort. Il parait que dans son discours du 1er mai, elle a prononcé 77 fois le mot "liberté".
On sait bien, si on regarde d'un peu plus près le programme et les idées du FN que tout ça n'est qu'un vernis. Le FN est toujours le parti d'une certaine catégorie de la population, il est toujours un parti sans proposition économique, avec pour seule idée fixe le rejet d'une frange de la population qui ne convient pas à l'idée d'une France blanche, repliée sur elle-même, catholique et riche. Une France qui n'existe pas et qui n'a jamais existé.
Le problème, dans cette version "moderne" du FN, la version Marine, c'est qu'une partie de l'électorat n'est pas près à s'ouvrir à cette modernité. Citer Jaurès, zapper Jeanne d'Arc sur les affiche, ne pas stigmatiser les homos et même l'idée qu'une femme fasse de la politique au lieu de s'occuper de ses gosses dans sa cuisine, tout ça, c'est un peu "too much"...
Alors les Le Pen ont mis une technique au point. La technique du duo. Quand la fille vire un type qui aime se prendre en photo en faisant le salut nazi, le père hurle en disant que ce n'est pas bien grave.
Cela me fait penser à l'émission "Le Fou du Roi", sur France Inter. Les chroniqueurs débitent des horreurs au kilomètre : du trash, du sexe, des méchancetés en tout genre, pas toujours avec le meilleur goût qui soit, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais dans ces moments-là, on entend l'indignation de Stéphane Bern : "Ooooh ! Noooon ! Non, vous ne pouvez pas dire ça..."
Et cela suffit pour cautionner les horreurs.
Avec Marine et Jean-Marie, on a un peu le même duo.
Cela rassure les fachos de souche et les réacs antiques tout en draguant les gens tentés de voter pour le FN pour des tas d'autres raisons, comme le dégoût des partis politiques classiques, l'augmentation des prix à cause de l'Euro, le voisin de palier qui ne dit pas bonjour ou la peur hypothétique de perdre son emploi à cause d'un immigrant fraîchement débarqué de Lampedusa. Ceux-là n'auraient jamais voté pour un type qui faisait des blagues sur les camps de concentration, mais sont tous prêts à se laisser tenter par un parti de liberté...
CC
3 mai 2011
Ben Laden, faiseur de miracles
La mer efface tout... |
Je m'explique : depuis qu'il est mort, il s'est produit un miracle énorme, devant nos yeux et à vrai dire, on s'en est à peine rendu compte.
Mais si, réfléchissez bien...
En fait, c'est du côté de l'actualité que ça se passe : son côté dramatique et éphémère.
Vous commencez à comprendre ?
Oui, c'est vrai que Ben Laden a un peu éclipsé notre Première Dame de France, sa supposée grossesse, ses éventuels jumeaux, le miracle de la trinité et le fait qu'elle ait arrêté de fumer.
Mais il y a mieux.
Ben Laden a carrément arrêté net...la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Et ça ne nous a même pas sauté aux yeux...
CC
2 mai 2011
On a tué Fantomas...A qui le tour ?
La Grande Démocratie du Capitalisme Libéral de l'Entertainment est un sorte de monstre qu'il faut nourrir de belles histoires.
Dans toutes les belles histoires, il faut des gentils, des méchants, des belles princesses et des monstres sanguinaires qui meurent à la fin.
Le Monde Moderne est donc un immense parc de loisirs. Un Magic World de Disney.
Et nous n'en sommes que les spectateurs ravis.
Il faut qu'à horaires bien précis, nous ayons peur - comme dans la maison hantées -, que nous ayons des sensations fortes - comme sur le grand-huit -, que nous ressentions de belles émotions - comme pendant le défilés des chars et le feu d'artifice -.
Ce week-end, nous avons eu le conte de fée, la princesse, le prince charmant et le carrosse.
Ce week-end, nous avons eu la magie : les miracles, les guérisons, la sanctification.
Ce week-end, nous avons vécu en direct la mort du méchant.
Le méchant était un Fantomas d'opérette : il jouait très bien son rôle de grand méchant loup. Il avait la barbe et le drôle de costume. Mais le public se lasse, il lui faut de la chair fraîche, de nouvelles émotions. Ce méchant-là n'avait plus rien fait de vraiment méchant depuis longtemps. Il fallait que les gentils gagnent, aussi. On avait bien eu peur, avec celui-là : au suivant.
La stratégie "entertainment" du choc, ce n'est rien d'autre que le bon scénario d'un bon blockbuster à l'Américaine. C'est une recette qui marche depuis toujours, depuis les romans de chevalerie du Moyen-Âge, depuis les romans de capes et d'épée, comme dans les romans de gare, comme dans les feuilletons de l'été.
Il faut que le méchant soit vraiment méchant, qu'il fasse vraiment peur. Qu'il assassine impunément, qu'il ait un rire sardonique.
Il faut que le gentil s'en voit un peu, au début, qu'il hésite, qu'il prouve qu'il a des vraies belles valeurs : l'amitié, l'amour, la joie. Il faut qu'il perde un ami, un amour, que sa joie soit troublée.
Il se bat alors contre le méchant. Mais il ne gagne pas du premier coup, sinon, ce n'est pas marrant. Il faut qu'il y ait des doutes, des revers, des défaites. La victoire n'en sera que plus belle.
Une fois le méchant tué, il faut un nouveau méchant. Souvenez-vous : dans notre monde, avant Ben Laden et les terroristes islamistes, c'était les communistes, les méchants. Qui seront les prochains ennemis insaisissables ? Qui jouera le rôle de Fantomas ?
Le scénario de la stratégie du choc a besoin d'un remplaçant...
CC
Dans toutes les belles histoires, il faut des gentils, des méchants, des belles princesses et des monstres sanguinaires qui meurent à la fin.
Le Monde Moderne est donc un immense parc de loisirs. Un Magic World de Disney.
Et nous n'en sommes que les spectateurs ravis.
Il faut qu'à horaires bien précis, nous ayons peur - comme dans la maison hantées -, que nous ayons des sensations fortes - comme sur le grand-huit -, que nous ressentions de belles émotions - comme pendant le défilés des chars et le feu d'artifice -.
Ce week-end, nous avons eu le conte de fée, la princesse, le prince charmant et le carrosse.
Ce week-end, nous avons eu la magie : les miracles, les guérisons, la sanctification.
Ce week-end, nous avons vécu en direct la mort du méchant.
Le méchant était un Fantomas d'opérette : il jouait très bien son rôle de grand méchant loup. Il avait la barbe et le drôle de costume. Mais le public se lasse, il lui faut de la chair fraîche, de nouvelles émotions. Ce méchant-là n'avait plus rien fait de vraiment méchant depuis longtemps. Il fallait que les gentils gagnent, aussi. On avait bien eu peur, avec celui-là : au suivant.
La stratégie "entertainment" du choc, ce n'est rien d'autre que le bon scénario d'un bon blockbuster à l'Américaine. C'est une recette qui marche depuis toujours, depuis les romans de chevalerie du Moyen-Âge, depuis les romans de capes et d'épée, comme dans les romans de gare, comme dans les feuilletons de l'été.
Il faut que le méchant soit vraiment méchant, qu'il fasse vraiment peur. Qu'il assassine impunément, qu'il ait un rire sardonique.
Il faut que le gentil s'en voit un peu, au début, qu'il hésite, qu'il prouve qu'il a des vraies belles valeurs : l'amitié, l'amour, la joie. Il faut qu'il perde un ami, un amour, que sa joie soit troublée.
Il se bat alors contre le méchant. Mais il ne gagne pas du premier coup, sinon, ce n'est pas marrant. Il faut qu'il y ait des doutes, des revers, des défaites. La victoire n'en sera que plus belle.
Une fois le méchant tué, il faut un nouveau méchant. Souvenez-vous : dans notre monde, avant Ben Laden et les terroristes islamistes, c'était les communistes, les méchants. Qui seront les prochains ennemis insaisissables ? Qui jouera le rôle de Fantomas ?
Le scénario de la stratégie du choc a besoin d'un remplaçant...
CC
1 mai 2011
Le mai le joli mai
37 sites ont fait des liens sur http://www.bahbycc.com/ depuis le 2011-04-01
Zette And The City :
Une fille en or, une fille du sud, une fille qui anime la blogosphère avec beaucoup de générosité ! Merci, M'dame !
Ce Que Je Pense ...
Un garçon qui mérite la place n°1 au wikio de l'amitié !
Partageons mon avis
Le garçon qui a inventé la blogosphère française.
Sarkofrance
Le garçon qui a la plus belle constance, la plus durable persévérance et qui dézingue le mieux Notre Président.
A perdre la raison
Un garçon socialiste très sympathique. A suivre absolument dans Twitter : @melclalex
La Maison du Faucon
Un garçon de la droite républicaine qu'on respecte, et qui possède de belles valeurs humanistes.
Une Autre Vie
Un garçon avec de l'humour et du tempérament, bien à gauche.
Mon avis t'intéresse
Une fille incontournable : elle a du caractère, elle a de l'humour, elle a des coups de gueule et c'est si rare, une fille, dans la blogosphère actu/politique...
A toi l'honneur !, la suite...
Un garçon qui a changé d'adresse et qu'il faut suivre dans sa suite...
Carnet de notes de Yann Savidan
Un garçon Breton qui aime la vie. Il a tout compris au bloguage, il a un pote qui est n°1 du wikio !
Le coucou de Claviers
Un garçon qui écrit bien, qui dessine bien, même si chaque dimanche, il me laisse sans voix !
Saint-Pierre-des-Corps, c'est où ça
Un garçon qui habite près d'une gare célèbre. 2 minutes d'arrêt ? Il mérite qu'on s'arrête un peu plus longtemps chez lui ! Allez-y faire un Tours !
Au comptoir de la Comète
Le garçon qui a inventé la blogosphère de bristrot à la Française.
Je n'ai rien à dire ! et alors ??
Un garçon qui a des choses à dire, mais qui est trop modeste ! :)
Le Blog de Gabale
Un garçon de Lozère, de gauche, avec plein de choses intéressantes dans son blog !
Météo Mulhouse
Un voisin qui me dit le temps qu'il fait. Et qui photographie les nuages, aussi. Poétique, écologique, une bouffée d'air frais ! :)
Les coulisses de Sarkofrance
Le garçon qui dézingue Sarko, parfois, se livre et c'est bon.
Lyonnitude(s)
Un garçon de Lyon qui aime la bonne cuisine, les belles filles et les vrais desserts.
De tout et de rien, surtout de rien d'ailleurs
Un garçon timide qui aime les écureuils et la musique pour faire la fête. J'aimerais bien le connaître en vrai...Par exemple, boire un pot, au Vieux Murier, place Plum'...
L'Hérétique
Un garçon qui s'intéresse à l'éducation, notamment, comme moi, et qui, bien qu'il soit de droite, partage souvent mes points de vue...Comme quoi...
Partageons nos agapes
Le garçons qui a inventé la blogosphère des poivrots.
Chez El Camino
Un garçon rock'n'roll, qui n'aime pas du tout Ségolène, mais qui a quand même des qualités. Et un blog très beau.
Partageons l'addiction
Le garçon qui a inventé le blog geek qui ne se prend pas au sérieux et dont on comprend les articles, même si on est une fille...
des pas perdus
Un garçon pas perdu pour la gauche, la vraie !
Variae
Un garçon qui aime la musique et organise des soirées...
Mon Mulhouse
Un garçon de mes voisins qui casse sa télé, fait un jardin sur son balcon, organise des soirées de blogueurs...Ce garçon est notre seule chance !
100 000 V
Un garçon qui est la réincarnation de Gilbert Bécaud. Est-il nucléaire, est-il solaire ? Nous n'en savons rien...
Fattorius
Un garçon cultivé !
Philippe Méoule
Un garçon de Haute-Normandie.
Les Peuples du Soleil
Un garçon qui nous fait rêver : le soleil, les plages d'Amérique du Sud, les Incas, les Aztèques...C'est quand, les vacances ?
Le blog de Luciamel
Une fille de caractère que j'ai beaucoup appréciée, lors de notre rencontre à Montmartre, en février.
Chez dedalus
Un garçon chez qui on aime se perdre : le dédale de ses écrits est un délice...
Engagée
Une fille sympathique qui ne blogue pas assez ! :)
[Unhuman]geek
Un garçon geek. Pour mieux comprendre le monde de fou qui nous entoure !
Alter Oueb
Un garçon qui nous livre ses humeurs. Avec les couleurs gays dans sa bannière. Sympathique !
MHF
Une fille, une maman, qui partage souvent des constats et des colères sur l'éducation, avec moi.
Je hais les journaux intimes
Euh...une fille.
Liste générée à partir des infos du Top Blog Wikio par le Jegounotron
CC
Zette And The City :
Une fille en or, une fille du sud, une fille qui anime la blogosphère avec beaucoup de générosité ! Merci, M'dame !
Ce Que Je Pense ...
Un garçon qui mérite la place n°1 au wikio de l'amitié !
Partageons mon avis
Le garçon qui a inventé la blogosphère française.
Sarkofrance
Le garçon qui a la plus belle constance, la plus durable persévérance et qui dézingue le mieux Notre Président.
A perdre la raison
Un garçon socialiste très sympathique. A suivre absolument dans Twitter : @melclalex
La Maison du Faucon
Un garçon de la droite républicaine qu'on respecte, et qui possède de belles valeurs humanistes.
Une Autre Vie
Un garçon avec de l'humour et du tempérament, bien à gauche.
Mon avis t'intéresse
Une fille incontournable : elle a du caractère, elle a de l'humour, elle a des coups de gueule et c'est si rare, une fille, dans la blogosphère actu/politique...
A toi l'honneur !, la suite...
Un garçon qui a changé d'adresse et qu'il faut suivre dans sa suite...
Carnet de notes de Yann Savidan
Un garçon Breton qui aime la vie. Il a tout compris au bloguage, il a un pote qui est n°1 du wikio !
Le coucou de Claviers
Un garçon qui écrit bien, qui dessine bien, même si chaque dimanche, il me laisse sans voix !
Saint-Pierre-des-Corps, c'est où ça
Un garçon qui habite près d'une gare célèbre. 2 minutes d'arrêt ? Il mérite qu'on s'arrête un peu plus longtemps chez lui ! Allez-y faire un Tours !
Au comptoir de la Comète
Le garçon qui a inventé la blogosphère de bristrot à la Française.
Je n'ai rien à dire ! et alors ??
Un garçon qui a des choses à dire, mais qui est trop modeste ! :)
Le Blog de Gabale
Un garçon de Lozère, de gauche, avec plein de choses intéressantes dans son blog !
Météo Mulhouse
Un voisin qui me dit le temps qu'il fait. Et qui photographie les nuages, aussi. Poétique, écologique, une bouffée d'air frais ! :)
Les coulisses de Sarkofrance
Le garçon qui dézingue Sarko, parfois, se livre et c'est bon.
Lyonnitude(s)
Un garçon de Lyon qui aime la bonne cuisine, les belles filles et les vrais desserts.
De tout et de rien, surtout de rien d'ailleurs
Un garçon timide qui aime les écureuils et la musique pour faire la fête. J'aimerais bien le connaître en vrai...Par exemple, boire un pot, au Vieux Murier, place Plum'...
L'Hérétique
Un garçon qui s'intéresse à l'éducation, notamment, comme moi, et qui, bien qu'il soit de droite, partage souvent mes points de vue...Comme quoi...
Partageons nos agapes
Le garçons qui a inventé la blogosphère des poivrots.
Chez El Camino
Un garçon rock'n'roll, qui n'aime pas du tout Ségolène, mais qui a quand même des qualités. Et un blog très beau.
Partageons l'addiction
Le garçon qui a inventé le blog geek qui ne se prend pas au sérieux et dont on comprend les articles, même si on est une fille...
des pas perdus
Un garçon pas perdu pour la gauche, la vraie !
Variae
Un garçon qui aime la musique et organise des soirées...
Mon Mulhouse
Un garçon de mes voisins qui casse sa télé, fait un jardin sur son balcon, organise des soirées de blogueurs...Ce garçon est notre seule chance !
100 000 V
Un garçon qui est la réincarnation de Gilbert Bécaud. Est-il nucléaire, est-il solaire ? Nous n'en savons rien...
Fattorius
Un garçon cultivé !
Philippe Méoule
Un garçon de Haute-Normandie.
Les Peuples du Soleil
Un garçon qui nous fait rêver : le soleil, les plages d'Amérique du Sud, les Incas, les Aztèques...C'est quand, les vacances ?
Le blog de Luciamel
Une fille de caractère que j'ai beaucoup appréciée, lors de notre rencontre à Montmartre, en février.
Chez dedalus
Un garçon chez qui on aime se perdre : le dédale de ses écrits est un délice...
Engagée
Une fille sympathique qui ne blogue pas assez ! :)
[Unhuman]geek
Un garçon geek. Pour mieux comprendre le monde de fou qui nous entoure !
Alter Oueb
Un garçon qui nous livre ses humeurs. Avec les couleurs gays dans sa bannière. Sympathique !
MHF
Une fille, une maman, qui partage souvent des constats et des colères sur l'éducation, avec moi.
Je hais les journaux intimes
Euh...une fille.
Liste générée à partir des infos du Top Blog Wikio par le Jegounotron
CC
Inscription à :
Articles (Atom)