C'est vrai ça. C'est une idée géniale. A 10 ans, on ferait passer un petit examen aux élèves. S'ils réussissent, ils passent en 6ème.
C'est génial, hein ?
Oui...mais...s'il ne réussissent pas ?
On les fait redoubler ? Ah mais non : le redoublement, ça coûte cher et c'est inefficace, tous les spécialistes le disent.
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| Cet homme vient du passé, en fait ! |
Alors ?
On les envoie bosser, comme en Chine ? Ah oui ! ça c'est une solution : on serait enfin compétitif sur le marché mondial.
Non, sérieux...Et si c'était le petit Louis qui ratait son exam. Ou un petit Bettencourt, ou un petit Woerth ou tout autre enfant de riche voué à faire de grandes études quoi qu'il en coûte ? Ça la foutrait mal, quand même. Alors, qu'est-ce qu'on va faire ?
Et bien on va faire un petit exam bidon et on continuera comme avant.
Ah ! Ouf ! Rien ne va vraiment changer, alors !
CC
tu poses la question du redoublement qui est pour moi primordiale. On est dans une societe qui le refuse à tout prix... même quand le gosse n sait pas lire. Parce qu'il est là le vrai probleme : certains momes se retrouvent au college san savoir lire, beaucoup même si on s'en tent aux chiffres de la FCPE. et tant que les parents n'évolueront pas sur ce plan, c'est pas gagné.
RépondreSupprimerIl faudrait mettre le niveau très bas pour être sur que tout le monde réussisse !!!
RépondreSupprimerPerdons pas notre temps...
Bonsoir,
RépondreSupprimerJu,
le redoublement, c'est très pratique de dire que ça ne marche pas. Comme ça, on justifie les économies que l'on fait en les interdisant (ou presque). En 6ème (je suis justement prof principale de 6ème) au troisième trimestre, on a le droit de faire redoubler un élève par classe (moins, c'est mieux) mais cet élève doit avoir fait l'objet de tous les dispositifs possibles pour lui venir en aide durant l'année, c'est à dire soutien, PPRE, PRE, tutorat...Sans cela, le redoublement est interdit.
Je suis pourtant persuadée de l'efficacité du redoublement : si on choisit des élèves qui peuvent être aidés et qui sauront rattraper leur retard, alors, c'est toujours positif. Mais il faut bien entendu choisir les bons candidats au redoublement et les préparer à cela. On devrait avoir des formations, d'ailleurs, à ce sujet. Mais c'est plus simple et moins cher de dire que ça ne sert à rien...
Minijupe,
Oui, c'est exactement ce qu'on fait avec l'examen de fin de CM2 (le dernier lien de mon article), le brevet, le bac...On sait très bien faire ça dans l'EN !
:)
En gros, remettre le certificat d'études au goût du jour?
RépondreSupprimerEt...
Pourquoi faire?
Enfin ça sert à quoi?
Les examens, on en a pas assez sous la main?
L'examen de passage en 6ème est une fausse bonne idée. Il viendrait bien trop tard.
RépondreSupprimerPour aider les élèves vraiment défavorisés ou en échec scolaire précoce, c'est un examen de passage en CE2 qu'il faudrait créer.
Objectifs :
- corriger les nombreuses inégalités de traitement constatées en matière de redoublement ;
- signifier l’extrême importance du cycle des apprentissages fondamentaux (grande section maternelle, C.P., C.E.1) ;
- mobiliser les enseignants et les élèves autour d’un objectif ;
- dépister et reprendre en main très tôt les élèves déjà à la dérive ;
- familiariser les élèves aux examens dès leur plus jeune âge ;
- évaluation générale du niveau des élèves et de la qualité de l’enseignement.
Il en va de l’intérêt supérieur de l’élève, qu’il redouble son C.E.1 s’il n’a pas acquis le savoir fondamental qui lui permettra de progresser tout le reste de sa scolarité. On ne peut matériellement pas poursuivre des études “normales”, sans savoir ni lire ni écrire ni compter sur ses dix doigts. Ce projet pédagogique n’existe pas, et il n’y a pas d’êtres biologiques appartenant à l’espèce humaine qui ne peut acquérir ce niveau. Les équipes pédagogiques, les élèves et les parents d’élèves ont donc ensemble un devoir de résultats en la matière.
L’échec est interdit, nous n’avons collectivement pas le droit de baisser les bras à ce niveau-là, pas déjà en C.E.1. L’égalité des chances à l’École, c’est avant tout savoir lire écrire et compter dès le plus jeune âge (dès le début de sa scolarité).
Un article pour lui, doit être bien content M'sieur Copé... Parce que franchement, y a-t-il la moindre chance qu'il ait réellement pensé mettre en oeuvre cet examen de passage - et la remédiation qui doit aller avec pour qu'il serve à quelque chose ?
RépondreSupprimerJe n'y crois pas une seconde. Encore une manipulation et une occasion de tirer la couverture à soi.
Si c'est comme l'examen fait en cm2 sachant qu'il n'avait vu qu'à peine la moitié des sujets mis... C'est comment demoraliser un enfant.
RépondreSupprimerJ'ai un enfant en difficulté qui est passé en sixième normale alors que l'ecole primaire avait dit segpa (trop cher de le faire redoubler).... Il est juste cette année mais il a une super equipe enseignante qui l'aide à surmonter ses lacunes et il est suffisamment motivé pour avancer.
J'ai rencontré des profs de segpa depuis qui m'ont dit que mon fils n'avait pas le profil, ce n'était pas une bonne orientation.
Alors ceux qui sont comme lui et qui rateront l'examen d'entree en sixieme seront envoyés où ? en segpa ou classe similaire ? Alors qu'il leur faut juste un peu d'aide pour avancer.
Il ne faut pas oublier que dès le collège il y a une selection pour avoir les meilleurs resultats.....Alors cet examen sera-t-il juste un moyen de parquer les enfants trop faibles donnant de mauvais resultats aux établissements les recevant ?