Un chercheur au CNRS a tenté d'être prof dans un collège. Pas un collège difficile, juste un collège normal.
Il n'avait pas de formation particulière, mais tout le monde sait bien que prof, c'est un métier facile.
Il a de la bouteille, en plus, du charisme : c'est un homme d'âge mûr, intelligent, aguerri...
Et pourtant, il s'est mangé les dents...
Je vous invite à regarder cette petite vidéo (qui a été diffusée sur TF1 à une heure de grande écoute...Miracle...)
Et dire que l'année prochaine, les petits jeunes qui auront eu le CAPES cette année seront propulsés devant des élèves sans formation, eux non plus...Une catastrophe en perspective...
CC
Oui métier difficile et plus. Probablement le métier à la croisée des chemins. Une forme d'équarissage.
RépondreSupprimerMais du texte, de l'argumentation ou autre chose plutôt que dire j'ai mon blog. Car ce que vous dites on le sait.
On ? qui le sait ?
RépondreSupprimerLa vidéo est intéressante. Et d'ailleurs, plus intéressante que ce que je pourrais dire, moi : quand un prof le dit, personne ne le croit. Quand un chercheur du CNRS le dit, j'espère qu'il est plus crédible...
Bien qu'il soit vieux...
CC
Pardon mais je me suis mal exprimé: je voulais seulement dire que ce n'était que l'expérience d'un prof - un étranger dans l'enfer -
RépondreSupprimerMais que cette tragédie vécue par tant d' enseignants aujourd'hui doit être théorisée: Pourquoi? Qui est responsable? Comment sortir de là? Voici les vraies questions à poser. Pour les résoudre, ce ne sera pas facile. Ne parlons pas seulement du gouvernement. Les syndicats? Les profs démagos? Un prof de techno est-il le même qu'un prof de français en terme de réalité, travail, etc.?
En tout cas bon courage! Moi je ne pourrais pas!
« (…) Mais du texte, de l'argumentation ou autre chose plutôt que dire j'ai mon blog. Car ce que vous dites on le sait. »
RépondreSupprimerC’est le type de commentaire qui désarme car il est trop facile. On incrimine une réalité, et un autre incrimine votre incrimination (au demeurant il y a un peu de flou dans sa ponctuation). Parfois, dirai-je alors au détracteur (celui qui s’en prend à l’auteur de ce blog, donc), lequel croit utile d’arrondir son propos incisif, dans un billet suivant aussi indigent, d’un « En tout cas bon courage ! Moi je ne pourrais pas ! » (pas quoi ? d’ailleurs, ce n’est pas clair), on ferait bien de tourner sa langue ‒ ou sa plume ‒ sept fois dans sa bouche avant de dire des billevesées, ça éviterait d’avoir à apporter un correctif. Trop tard, de toute façon, le mal est fait. Et à l’arrivée le billet de CC est somme toute, par son existence même et un texte fût-il un brin concis, d’un caractère plus pertinent et édifiant que le commentaire désobligeant. « Mettez du texte, de l'argumentation ou autre chose plutôt que dire : ‟J'ai laissé un commentaire sur un blog”, que diable ! »
C'est bien d'avoir le courage de dire "moi je ne pourais pas" alors qu'aujourd'hui il st plutôt de mode de bouffer du prof. Parfois, pour résoudre les problèmes (pas tous bien sûr!) il suffirait d'écouter les profs qui ont des propositions à faire... Certaines demandent des moyens, d'autres non, seulement du bon sens quelquefois... Mais peu de gens s'intéressent réellement aux élèves. Avant de dégraisser le mamouth, il serait déjà intéressant de le faire bouger, de la tête aux pieds...
RépondreSupprimer@Maurice Curie
RépondreSupprimerDonc j'ai commis cette faute impardonnable que de reconnaître que j'ai été maladroit! Bien sûr le flic de la pensée que vous êtes est un modèle de vertu, un parangon du style et le sommet de la rectitude morale.
Un peu de modestie, Monsieur le flic... A moins que votre attaque ne repose en fait sur les questions évoquées dans mon deuxième commentaire et que vous préférez éluder: "Pourquoi? Qui est responsable?"
Vous peut-être si vous êtes prof?
Car cette façon parano d'interpeler quelqu'un exprimant une idée n'a rien de pédagogique. Ce n'est qu'un réfexe de flic! Et dans ce cas je plains les élèves qui auraient à vous subir.
Intéressante petite vidéo que je vais m'empresser de faire connaître, même si je ne suis pas absolument sûre que cela suffise (parce que finalement les petits élèves que l'on aperçoit ont l'air plutôt bien gentils).
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