Il faut redéfinir l'idée de lutte des classes.
(Une classe, désormais, c'est 30 ou 35 élèves minimum. C'était la minute de la prof.)
Donc, la lutte des classes est un terme obsolète à l'heure où "les revenus moyens des 1 % de Français les plus aisés ont augmenté plus rapidement que ceux de l'ensemble de la population entre 2004 et 2007, entraînant une augmentation des inégalités par le haut, comme le montre une étude publiée par l'Insee.
Le taux d'imposition moyen pour cette catégorie privilégiée est de l'ordre de 20 % des revenus déclarés, ajoute l'étude publiée en plein débat sur la justice fiscale."
Quand les classes se divisent en 1% contre 99%, on ne peut plus parler vraiment de "classe".
On peut avant tout noter un rapport de force impressionnant.
Évidemment, le gouvernement préfère créer des taxes et des impôts touchant les 99%. C'est plus rentable que de taxer 1% de la population, même si celle-ci est la plus riche.
Cependant, il est bon de prendre conscience que la majorité est du côté des précaires, des pressurisés, bref, des pauvres. Et largement...
Et pourtant, nous avons peur. Nous craignons pour notre job, pour notre niveau de vie, pour le remboursement de nos crédits, pour nos retraites, pour le job de nos enfants, pour payer la maison de retraite de nos vieux parents, pour l'avenir de la planète...
Le gouvernement nous tient par la peur et ça ne va pas s'arranger avec le "choc d'austérité" qu'on nous promet. Comme l'écrit si bien Seb Musset, la Grèce n'était qu'un bêta-test...
Nous sommes 99% à être tenus par la peur. Nous sommes l'unanimité de l'humanité moins une voix.
Pourquoi avons-nous peur ? Ensemble, on est plus fort, pourtant...Et tout est possible, ensemble !
CC
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