Il paraît que l'électorat de base de l'UMP ne comprendrait pas que l'on cesse ce débat sur la burqa. Je l'ai entendu hier, entre trois infos de haute importance.
Tout d'abord, il faudra que l'on apprenne la Marseillaise. Non. Ce n'est pas tout à fait ça, l'info : il va falloir que les étrangers qui veulent demeurer en France l'apprenne. La plupart des Français de souche seraient bien incapables de bredouiller autre chose que le premier couplet, et encore, bien approximativement et bien faux...Mais pour les étrangers, ça compte. Pour les matchs de foot ?
Ensuite, les étrangers devront signer un contrat de citoyenneté. Un truc qui fait jurer sur la Bible d'aller à la messe le dimanche ? Qui oblige à manger un certain nombre de baguettes par semaine ? Qui force à se mettre au gros rouge ?
On ne sait pas trop. Peut-être un contrat d'exclusivité pour acheter des Renault Clio ?
Et enfin, samedi, il y a eu un casse dans une Poste. Les braqueurs étaient planqués non pas sous des masques de Mickey, mais sous des burqa intégrales...
Puisqu'on vous dit que c'est nécessaire, ce débat.
Et au fait, ce ne serait pas un casse orchestré par l'UMP, non ?
Je suis une mauvaise française...Mais je tiens à vous rappeler que le chômage bat toujours des records et qu'on casse toujours le service public à tout va. Mais je n'ai pas le sens des priorités...
CC
Salut CC, je suis bien d'accord avec toi. Encore de l'esbrouffe et des écrans de fumée...
RépondreSupprimerÇa me fait penser à l'affaire Clearstream2 qui masque Clearstream1.
En plus ce débat sur la burqa a lieu alors que nous sommes en guerre chez les afghans, je vois aussi un lien entre les 2 (pour bien justifier notre engagement là bas).
"Qui force à se mettre au gros rouge ?" On signe où?
RépondreSupprimerBlague à part, Benoit Hamon le disait aux infos ce midi: ce débat est... un voile sur les problèmes réels de société.
Salut CC,
RépondreSupprimerCe matin, j'écoutai Besson sur Inter. Il était censé nous dévoiler les conclusions des débats sur "Qu'est-ce qu'être français?" A chaque fois que Demorrant lui posait une question de fond, il répondait : "Ce n'est pas à moi de vous le dire. C'est au Premier Ministre de le faire."
Bref, il ne sait pas quoi répondre, parce qu'il n'y a rien à répondre : le débat et ses conclusions sont creuses.
Etonnant, non !
Gros bisous
Petite Bricole qui s'est reconvertie en "Noée".