Scénarios catastrophes...

C'est triste, le mois de décembre. Aujourd'hui, chez moi, il fait beau. Mais la plupart du temps, il pleut et le soir arrive si tôt, qu'on a l'impression de vivre dans un tiroir.

C'est si triste, le mois de décembre, qu'on en vient parfois à douter sur la vie et sur le monde.

C'est pas du noir, que je broie, c'est pire. C'est l'apocalypse maintenant, dans mon internet. Je suis happée par les scénarios catastrophes.

Forcément, il y a l'échéance de 2012. Et je ne parle pas de la réélection de Monsieur le Président. Je parle du film catastrophe. Le calendrier des Incas s'arrête en 2012 et le monde aussi.

Et nous aussi.

Je me prends à imaginer qu'ILS savent. Ils sont au courant et ne peuvent rien faire. Ils sont bien informés, mais le secret est bien gardé : tout est fini et il n'y a rien à faire.

Ils font Copenhague pour faire genre. Parce que quelques informations ont filtré, que ça commence à se voir, que ça fond de tout les côtés et qu'il faut rassurer un peu les peuples.

Mais ils proposent trois euros et demi pour faire comme s'ils allaient vraiment régler les problèmes. 10 milliards de dollars. Euh...c'était combien pour les banques, déjà ? Ou rien que pour tenter de sauver la Grèce ?

Bref. C'est fichu. De toute façon, il suffit de regarder un peu sur internet : avec le vaccin contre la grippe A, on est entrain d'euthanasier en douceur des millions de gens. Et pour le reste, ceux qui savent en profitent à mort, font des expériences douteuses en lançant des débats débiles sur les minarets ou la sauvegarde du patois et paniquent sans doute au point de raconter des conneries grosses comme eux.

A ce propos, vous avez lu ce que Sarkozy a écrit dans Le Monde, hier ? Non ?

C'est vrai, peu de gens lisent Le Monde, en fait.

Il a dit qu'il fallait que l'Islam cesse d'être ostentatoire.

Heureusement qu'il ne l'a pas dit au journal de 20h, je crois. Aurait-il le courage ?

D'un autre côté, cette fin qui arrive inéluctablement, ça donne des idées gentilles, aussi : c'est vrai, ça, si c'est la fin du monde demain ou après-demain, on ne va pas embêter les petits jeunes de 18 ans avec de l'histoire-géo au bac. Voilà, en fait, c'est juste une idée sympa. Ils vont mourir, alors on leur libère du temps pour qu'ils puissent en profiter un peu avant. Tout comme la physique-chimie, d'ailleurs.

A quoi bon ?

CC